Guerre à Gaza : un militaire américain meurt en s’immolant par le feu devant l’ambassade d’Israël à Washington
27 février 2024
Il protestait contre la guerre à Gaza. Un militaire américain est décédé en s’immolant par le feu, dimanche, devant l’ambassade d’Israël à Washington, ont indiqué des responsables. Selon les médias locaux, il s’est filmé en direct sur la plateforme de streaming Twitch.
Les secours se sont précipités sur les lieux peu avant 13 heures (18 heures GMT) en réponse à un « appel concernant une personne en train de brûler devant l’ambassade d’Israël », a indiqué dimanche sur X le service des pompiers de la capitale.
À leur arrivée, ils ont constaté que les agents du Secret Service, le service de protection des hautes personnalités de l’État américain, avaient déjà éteint le feu. L’homme a été transporté à l’hôpital avec des « blessures graves mettant sa vie en danger », a souligné le service des pompiers de Washington. Il est finalement décédé ce lundi.
Un porte-parole de l’armée de l’air a confirmé à l’AFP qu’il en était un membre actif, sans donner davantage de précisions. De son côté, l’ambassade d’Israël a déclaré qu’aucun membre du personnel n’avait été blessé lors de l’incident et que le militaire américain était « inconnu ».
« Free Palestine ! »
Les images de sa tentative d’immolation auraient été diffusées en direct sur la plateforme de streaming Twitch. L’AFP n’a pas été en mesure de vérifier immédiatement la séquence, le New York Times indiquant qu’elle a été retirée de la plate-forme dimanche après-midi pour violation du règlement.
Selon les médias américains qui les ont vues, ces images le montrent, en tenue militaire, déclarer qu’il « ne sera pas complice d’un génocide » et s’asperger de liquide. Il tente ensuite de s’immoler par le feu en criant « Free Palestine ! » (Libérez la Palestine !), jusqu’à ce qu’il tombe au sol.
Cet acte est intervenu au moment où les protestations se multiplient aux États-Unis contre l’offensive à Gaza d’Israël. Les manifestations contre Israël sont devenues un phénomène quasi quotidien dans tout le pays, selon le New York Times.
AFP
