Ce qu’il faut savoir
Vladimir Poutine face à la nation. Le président russe prononce jeudi 29 février son traditionnel discours face au peuple russe, grand-messe annuelle lors de laquelle il définit les priorités de la Russie, à deux semaines d’une élection présidentielle sans opposition. Le leader du Kremlin doit prendre la parole au Gostiny Dvor, un palais des congrès situé près de la Place Rouge à Moscou, à 12 heures (10 heures, heure de Paris). Il apparaît en meilleure posture qu’il y a un an, quand son armée était sous le coup de retraites humiliantes dans le sud et le nord-est de l’Ukraine. Depuis, l’armée ukrainienne a échoué dans sa contre-offensive déclenchée à l’été 2023 et se retrouve sur la défensive, manquant de munitions faute d’accord à Washington, face à des soldats russes plus nombreux et mieux armés. Suivez notre direct.
Avancées majeures sur le front Est. L’armée russe a réussi à s’emparer mi-février de la ville forteresse d’Avdiïvka et continue sa poussée dans ce secteur, pour la grande satisfaction de Vladimir Poutine, qui avait salué « une importante victoire ». Cette perte de la ville constitue la plus grande défaite ukrainienne après l’échec de la contre-offensive.
Les thèmes du discours gardés secrets. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a refusé d’évoquer les thèmes du discours, disant seulement que le président l’écrivait personnellement. Vladimir Poutine a quant à lui déclaré que sa prise de parole prendrait « bien sûr » en compte la présidentielle organisée du 15 au 17 mars et permettrait de fixer « des objectifs pour les six prochaines années au moins », soit, la durée du mandat du chef de l’Etat en Russie.
La Transdniestrie demande le soutien de la Russie. Les autorités de cette région séparatiste prorusse de Moldavie, ont adopté mercredi une déclaration officielle demandant la « protection » de la Russie face à Chisinau. Selon cette déclaration, citée par les agences de presse russes, les autorités séparatistes demandent à Moscou de « mettre en œuvre des mesures pour protéger la Transnistrie dans des conditions de pression accrue de la part de la Moldavie », avec notamment « un blocus économique ».
AFP