Ce qu’il faut savoir
L’Union européenne tient « le régime russe » pour « seul responsable » de la mort d’Alexeï Navalny, a réagi Charles Michel, le président du Conseil européen. Le principal opposant à Vladimir Poutine, est mort, vendredi 16 février, dans la prison de l’Arctique où il purgeait une peine de 19 ans de prison. « Le 16 février 2024, dans le centre pénitentiaire N°3, le prisonnier Navalny A.A. s’est senti mal après une promenade (…) les causes de la mort sont en train d’être établies », a déclaré le service pénitentiaire fédéral russe (FSIN). Suivez notre direct.
Poutine « informé », pas l’équipe de Navalny. Le Kremlin a immédiatement fait savoir que Vladimir Poutine, le président russe, a été « informé » de la mort d’Alexeï Navalny. L’équipe de l’opposant russe a de son côté fait savoir ne pas avoir été mis au courant de sa mort, un avocat est en route vers la prison où il était détenu.
Les réactions internationales. Dès l’annonce de la mort d’Alexeï Navalny, plusieurs pays ont réagi, accusant directement le Kremlin. Le gouvernement russe « porte une lourde responsabilité », a assuré la diplomatie norvégienne, tandis que le président de la Lettonie a assuré qu’Alexeï Navalny « vient d’être brutalement assasiné par le Kremin ». « Alexeï Navalny a payé de savie sa résistance à un système d’oppression. Sa mort en colonie pénitentiaire nous rappelle la réalité du régime de Vladimir Poutine », a réagi de son côté le ministre des Affaires étrangères françaises, Stéphane Séjourné, sur X. Vladimir Poutine « craint toute concurrence », a dénoncé le chef de l’administration pénitentiaire ukrainienne.
Emprisonné dans l’Arctique russe. Le 25 décembre 2023, on avait appris qu’Alexeï Navalny, dont les proches n’avaient plus de nouvelles depuis près de trois semaines, était détenu dans une colonie pénitentiaire de Kharp, dans l’Arctique russe. Les Etats-Unis s’étaient dits, « profondément inquiets » du « sort » et des « conditions de détention injustes » d’Alexeï Navalny.
Condamné à 19 ans de prison. Alexeï Navalny purgeait une peine de 19 ans de prison pour « extrémisme ». Selon le verdict prononcé contre lui, l’opposant devait purger sa peine dans une colonie à « régime spécial », la catégorie d’établissements où les conditions de détention sont les plus rudes et qui sont d’ordinaire réservés aux condamnés à perpétuité et aux détenus les plus dangereux.
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