Les tensions montent encore d’un cran en mer Noire. La Russie a fait savoir vendredi 21 juillet que son armée avait mené un exercice militaire dans cette zone maritime. Selon le ministère russe de la Défense, des navires russes ont tiré des missiles de croisière antinavires « sur un bateau cible dans la zone d’entraînement au combat de la partie nord-ouest de la mer Noire ». Après s’être retirée de l’accord sur les céréales ukrainiennes, la Russie considère désormais les bateaux se rendant vers l’Ukraine comme de « potentiels bateaux militaires ». Suivez notre direct.

 Une nouvelle frappe sur un terminal céréalier d’Odessa. L’armée russe a visé des entrepôts de la ville portuaire vendredi matin, a signalé le gouverneur de la région, Oleg Kiper, sur Telegram. « L’ennemi a détruit 100 tonnes de pois et 20 tonnes d’orge », a-t-il précisé, ajoutant que deux personnes avaient été blessées par l’explosion. Il s’agit de la quatrième nuit consécutive de frappes russes sur Odessa.

 La Pologne déplace ses troupes dans l’est de son territoire. Des bataillons se déploient en raison de la menace potentielle que représente la présence du groupe militaire privé Wagner en Biélorussie, comme l’a rapporté l’agence officielle PAP. Varsovie se montre particulièrement inquiète vis-à-vis des entraînements conjoints entre ces mercenaires et l’armée biélorusse dans la région de Brest, à la frontière avec la Pologne.

Les déserteurs de l’armée russe éligibles à un accueil en France. « Les Russes fuyant la mobilisation pour la guerre en Ukraine et les mobilisés ayant déserté peuvent obtenir le statut de réfugié », a estimé jeudi la Cour nationale du droit d’asile. Elle estime qu’« un ressortissant russe appelé dans le cadre de cette mobilisation est susceptible de commettre, directement ou indirectement, des crimes de guerre ». Cette doctrine, la première en France concernant les déserteurs de l’armée russe, s’appuie sur une directive européenne et un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne.

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