Cambriolage à Conakry : un journaliste dépouillé de ses effets personnels et professionnels
8 mars 2024Un cambriolage visant le journaliste Mamadou Oury Bah a semé l’émoi le jeudi 7 mars 2024 à Simanbossia près des rails, sur la route Le Prince à Conakry. L’administrateur de Guineeline.net et responsable suivi-évaluation de l’ONG Action Mines Guinée a vu sa voiture vandalisée et un sac rempli d’objets précieux et de documents sensibles emporté par des inconnus.
Selon les témoignages de la victime, l’incident s’est produit alors qu’il s’était arrêté pour prendre son petit-déjeuner. « Je suis descendu de ma voiture après l’avoir bien fermée à clé. À mon retour, quelques minutes plus tard, j’ai retrouvé la vitre de la portière cassée et mon sac disparu », raconte-t-il.
Le sac emporté contenait des objets essentiels pour l’exercice de son métier : un ordinateur, un disque dur externe, son passeport avec des visas, sa carte professionnelle de presse, ainsi qu’un satisfecit délivré par l’ambassadeur des États-Unis en Guinée, Son Excellence Troy Fitrell.
« Ils ont emporté toutes mes données », déplore le journaliste, soulignant l’importance des pertes subies pour son travail.
À la suite de l’incident, Mamadou Oury Bah affirme avoir saisi la police (Interpol) afin qu’une enquête soit ouverte pour tenter de retrouver les auteurs de ce cambriolage.
Pour l’heure, l’affaire reste sans suite, mais la victime espère que les forces de l’ordre mèneront des investigations afin d’identifier et d’arrêter les malfrats.
Au-delà de la perte matérielle, ce cambriolage met en exergue la vulnérabilité des journalistes et acteurs de la société civile en Guinée et interpelle sur la nécessité de renforcer leur protection, dans un pays où la liberté de la presse constitue un socle essentiel de la démocratie.
Yayé Barry



