Au Mali, les autorités militaires cherchent à apaiser les inquiétudes nées des récentes attaques du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim). Ces opérations, visant notamment des convois de carburant, font craindre un blocus progressif de la capitale Bamako.

Le mardi 16 septembre, le général Makan Alassane Diarra, sous-chef des opérations de l’état-major, est intervenu à la télévision nationale pour réaffirmer l’engagement des Forces armées maliennes (FAMa) à sécuriser les axes stratégiques.

« La situation sécuritaire reste globalement calme, même si elle est marquée par des attaques ciblées de groupes terroristes sur les principaux axes », a-t-il expliqué, évoquant les assauts contre les convois entre Kayes, Sandaré et Diéma, au cours desquels plusieurs camions-citernes ont été détruits par incendie.

Selon lui, l’armée a riposté « vigoureusement » aussi bien au sol que par des frappes aériennes. Le général a insisté sur la volonté des FAMa de protéger non seulement les populations mais aussi les opérateurs économiques : « Les forces armées sont présentes, que ce soit sur les routes ou dans les zones industrielles. »

Moussa Maïga