Violation des droits de l’homme: Alpha Condé sanctionné par les Etats-Unis

Violation des droits de l’homme: Alpha Condé sanctionné par les Etats-Unis

10 décembre 2022 Non Par LA RÉDACTION
    

Le  Département du Trésor des Etats-Unis sanctionne plus de 40 personnes et entités dans neuf pays liées à la corruption et aux atteintes aux droits humains

Ces sanctions marquent la Journée des droits de l’homme et la Journée internationale de lutte contre la corruption

Aujourd’hui, l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du département du Trésor des États-Unis, en reconnaissance de la Journée internationale de lutte contre la corruption et de la Journée des droits de l’homme, sanctionne un large éventail de plus de 40 personnes et entités liées à la corruption ou à la violation des droits de l’homme à travers neuf pays.

C’est dans ce lot que figure l’ancien dictateur guinéen Alpha Condé dont le régime ethnocentridte, criminel et injuste a fait des milliers de morts entre la Guinée Forestière et la capitale Conakry notamment des adolescents.  

 

GRAVES ABUS DES DROITS HUMAINS EN GUINÉE

L’OFAC désigne Alpha Condé (Condé), l’ancien président de la Guinée, qui a été évincé lors d’un coup d’État en septembre 2021. Sous sa présidence, les forces de sécurité se sont livrées à des violences contre les partisans de l’opposition de Condé avant un référendum constitutionnel de mars 2020 qui a permis à Condé de briguer un troisième mandat. Les violences contre les membres de l’opposition se sont poursuivies pendant et après l’élection présidentielle guinéenne d’octobre 2020.

 

Début 2020, Condé a ordonné aux ministres de créer une unité de police pour répondre aux manifestants anti-Condé, par la violence si nécessaire. Les rapports indiquent qu’en 2020, le gouvernement a arbitrairement arrêté et détenu des membres de l’opposition. Aux alentours de l’élection présidentielle guinéenne d’octobre 2020, les forces de sécurité ont fait un usage excessif de la force pour disperser les partisans de l’opposition. Entre autres incidents, les forces de sécurité auraient tiré à balles réelles sur la foule qui s’était rassemblée pour célébrer l’annonce de la victoire de l’opposition de Condé et tiré sur deux mineurs, en tuant un, et en tirant un autre dans le dos alors qu’il s’enfuyait. Après les élections d’octobre 2020, les forces de sécurité auraient tué plus d’une douzaine de personnes, y compris des personnes tuées à bout portant qui ne présentaient aucun danger immédiat pour les forces de sécurité.

 

Condé est désigné conformément à l’E.O. 13818 pour être une personne étrangère qui est ou a été un dirigeant ou un fonctionnaire d’une entité, y compris toute entité gouvernementale, qui s’est livrée ou dont les membres se sont livrés à de graves violations des droits de l’homme liées à son mandat.

Source: home.treasury.gov