(Agence Ecofin) – La capitale guinéenne connait une pression démographique croissante, avec une population qui pourrait atteindre 5,5 millions d’habitants d’ici 2040, contre environ 2,7 millions actuellement. De défis de mobilité urbaine en perspective.

Le ministre guinéen des Transports, Ousmane Gaoual Diallo, a révélé qu’un plan est en cours pour régénérer le transport en commun dans Conakry et ses banlieues, avec de nouvelles flottes de bus.

« Je vous annonce la commande et le paiement de 50 nouveaux bus qui seront livrés d’ici la fin de l’année afin d’améliorer le déplacement des citoyens dans la capitale et vers les villes de l’intérieur. Ensuite, suivra immédiatement un lot de 50 autres bus ».

Il s’agit d’un plan annoncé il y a quelques mois par le gouvernement de transition, qui le propose comme solution aux défis de mobilité dans la capitale et ses régions périphériques.

Une nouvelle société devrait remplacer la SOTRAGUI (Société des transports de Guinée), confrontée à une baisse de performances liée entre autres à la mauvaise gestion, à l’insuffisance et au vieillissement de sa flotte. En l’absence d’une maintenance, plus de 90% des bus de la société sont devenus hors d’usage.

À sa création en 2012, une tentative d’accord de co-gestion avec la Régie autonome des transports parisiens (RATP) s’est soldée par un échec, l’entreprise française s’étant retirée du projet. En août 2016, l’État guinéen avait signé une convention de concession autorisant le marocain City Bus Transport à opérer dans le transport urbain à Conakry. Cette démarche non plus n’a pas prospéré.