Une dame victime des violences pour son soutien au président Mamadi Doumbouya
20 novembre 2024Elle s’appelle Hadja. Elle est mère de trois enfants et âgée de 45 ans . Elle a failli perdre sa vie pour son soutien au général Mamadi Doumbouya. Des bandits sont sur ses trousses . De son lit d’hôpital, elle s’est entretenu avec la presse pour expliquer son calvaire
《 Je ne peux pas tout dire par ce que je ne suis pas à l’aise. Depuis le temps du Général Lansana Conté, je disais aux gens que la grève n’est pas bonne.
Un jour, on m’a invité pour une cérémonie de prière pour la Paix à la Cimenterie. Quand je suis partie, les gens m’ont tabassé par ce qu’on me soupçonnait de rouler pour le Général Mamadi Doumbouya. Avant d’être frappée , les bandits sont venus demander du parfum dans ma boutique. Je n’avais pas le parfum qu’ils voulaient. Mais ils ont aperçu une photo du président Mamadi Doumbouya accolé au mur de ma boutique. Ils m’ont dit que je vais regretter d’avoir mis cette photo. Après trois jours, ils sont partis la nuit, saccager ma boutique. Il y avait une marchandise d’une valeur de 120 millions de fg. Il y a eu l’enquête et personne n’a été arrêtée. Ces derniers temps, j’ai été invitée à la Grande Mosquée FAYÇAL pour une cérémonie de prière comme je le faisais au temps de Hadja Rabiatou Serah Diallo ( ancienne secrétaire général de la CNTG). Les gens ont remarqué que j’étais partout pour la Paix . Les gens ont pris mon numéro là-bas pour m’inviter à la Cimenterie. On m’a envoyé dans une cour où on m’a frappé. J’ai tellement saigné c’est comme une femme qui vient d’accoucher. Ils ont mis du piment sur moi. Ils ont pris de la bière. Ils étaient souls et je suis parvenu à m’échapper. Quelqu’un m’a retrouvé nue . On m’a envoyée à l’OPROGEM et Marie Gomez n’était pas là. Les ministres ont été informés. On a payé les médicaments à plus de 32 millions de FG. J’ai les factures avec moi. C’était au mois de Novembre 2023 er ça fait une année juste. J’ai porté plainte contre ces bandits qui voulaient me tuer. Quatre d’entre eux ont été arrêtés et les autres sont en fuite. Le ministre et l’OPROGEM (office de protection des genres de l’enfance des mœurs) se sont occupés de moi. Ils m’ont envoyé à l’hôpital Jean Paul 2 . Les bandits avaient ma carte d’identité et ils sont partis me rechercher jusqu’à Kindia. Charles Wright ( ancien ministre de la justice) m’a caché quelque part à l’abri des bandits. Les bandits ont fait savoir qu’ils vont me tuer parce que je suis pour Doumbouya .
Le procureur de Dubreka m’a invité et je fais une crise dans son bureau. Mon cou me faisait mal et je dois aller au Maroc pour me soigner. On m’a envoyé à Donka et le médecin me dit que ça ne va pas jusqu’à présent.
Beaucoup m’ont aidé, des commerçants à Madina , les Ministres et surtout Aicha Doumbouya de la SIG Madina . Nouan Keita chef de cabinet du ministère de l’administration au temps de Mory Condé m’a énormément aidé. Ils se sont occupés de mes ordonnances et la nourriture.
Ça va un peu et je fais la perfusion. Je souffre actuellement et j’ai une hémorragie interne. Le couteau avec lequel ils voulaient me tuer est dans les mains du Procureur 》 a raconté cette dame.
Cette dame sollicite le soutien des autorités et des personnes de bonne volonté pour faire face à sa maladie.
Yayé Barry