UFDG : passe d’armes entre Fodé Oussou Fofana et Ousmane Gaoual Diallo

Rien ne va entre le vice-président de L’UFDG Fodé Oussou Fofana et le ministre porte-parole du gouvernement exclu du parti. Ousmane Gaoual se réclame pourtant de L’UFDG et réclame le congrès.

Fodé Oussou Fofana en a profité samedi dernier pour évoquer la question des tablettes de L’UFDG et l’argent que les Fédérations ufdg de l’extérieur avaient versé à Ousmane Gaoual à la suite d’une tournée qu’il avait effectué dans certains pays. Au cours de l’assemblée générale du parti de ce samedi,  Fodé Oussou Fofana ouvre les hostilités

《 Nous avons collaboré ensemble, nous nous avons encore en mémoire, l’affaire des tablettes. Nous avons encore en mémoire l’affaire de la cellule de communication, nous connaissons l’arnaque des fédérations de l’extérieur. Quelqu’un qu’on a financé, qu’on a présenté qui est venu à la dernière minute au sein du parti, qui n’a aucun poste, malgré qu’il a passé sa vie à vouloir être vice-président, il n’a été que chargé de communication par intérim de la cellule de communication, il n’était pas là en tant que chef de la cellule de communication, il était là en tant que intérimaire. Il n’a pas pu organiser de réunions, Il n’a pas pu organiser la cellule de communication. Maintenant, puisque on t’a nommé ministre, tu dit non, maintenant tu ne veux pas être ministre, tu veux être président de l’UFDG》

selon l’ancien président du groupe parlementaire des libéraux démocrates , groupe auquel appartenait l’actuel ministre des Postes et Télécommunications.

Du berger à la bergère,Ousmane Gaoual répond sur sa page Facebook

《 Je conteste fermement les accusations infondées formulées à mon encontre par certains membres du Conseil Politique de l’UFDG. Les allégations de conspiration, de conflit d’intérêt et le fait de rappeler à l’ordre ne sont que des tentatives désespérées pour semer la discorde et remettre en question ma neutralité et mon impartialité,

Ces accusations sont le résultat de la peur. La peur de la diversité d’opinions, la peur de l’opposition et la peur d’un processus démocratique véritable au sein de l’UFDG. II est évident que ces allégations surviennent à l’approche du congrès du parti, alors que certains redoutent mon aspiration légitime à la tête de l’UFDG. Plutôt que de présenter des arguments fondés sur la raison et le débat démocratique, certains cadres de l’UFDG ont choisi de recourir à des attaques personnelles et infondées.

Avant d’utiliser mon exclusion injuste de l’UFDG comme argument pour remettre en question ma neutralité ou m’interdire de parler de mon parti d’origine, il est judicieux de se demander si les mêmes personnes qui émettent ces accusations ont un mandat valide au sein du parti ou sont même légitimement en poste !

Ces mêmes cadres de l’UFDG prétendent tous reconnaître et respecter la diversité d’opinions ainsi que le processus démocratique inclusif, mais leurs actions contredisent ces faits. La vérité est que, lorsqu’on respecte la démocratie, on n’a pas peur du soutien de partisans exprimé envers une personnalité publique. On ne reporte pas un congrès du parti, essentiel au processus démocratique. On n’exclut pas de manière abusive, on accepte qu’un changement nécessaire puisse émerger pour le bien de l’UFDG, au-delà des intérêts personnels.

Nous devons travailler pour une démocratie renforcée par la diversité des opinions et des perspectives, ce qui nécessite une tolérance envers les différentes expressions. Malgré ces défis, je reste fermement engagé à promouvoir la démocratie》.

Yahya Diallo