Après un voyage de 7 000 km, supervisé par des vétérinaires, les caisses seront emmenées dans un lieu encore tenu secret au Kenya. Damian Aspinall, président de la fondation, reconnaît qu’il y a « gros risques comme tout projet d’une telle amplitude. Mais nous pensons que ça en vaut la peine. Ils appartiennent à l’Afrique », dit-il.
Les 13 éléphants passeront d’abord 6 mois en captivité afin d’être observés et voir s’ils s’adaptent au changement d’environnement. Puis ils seront définitivement relâchés.
Pour la fondation Aspinall, ce projet est aussi un symbole contre la vie en captivité, où « l’espérance de vie des femelles est réduite de moitié et où ces animaux se reproduisent mal. Même si les éléphants reçoivent les meilleurs soins possibles, ils doivent vivre dans la nature », indique la Fondation. À long terme, elle espère que les zoos arrêteront les reproductions ou le commerce d’éléphants.