Situation des médias : Bah Oury impute la responsabilité aux responsables d’associations

Situation des médias : Bah Oury impute la responsabilité aux responsables d’associations

28 mai 2024 Non Par LA RÉDACTION

Bah Oury était de passage ce lundi au conseil national de transition,  organe qui fait office du parlement en cette période d’exception. Il a fasa déclaration de politique générale. Interpellé sur la question des médias , Bah Oury pointe la responsabilité des associations de presse qui lui avaient promis de mettre en pieds très vite une charte d’autorégulation.

Lorsque j’ai eu le feu vert du président de la République, je les ai invités le 2 mai pour leur dire voilà la situation. Il faut que vous soyez des professionnels. C’est-à-dire respecter les principes de la déontologie du métier du journalisme. Et, ils ont décidé eux-mêmes de mettre en place une charte d’autorégulation. Du 2 mai au 21 mai, c’est comme si une mouche les avait piqué davantage. La sanction est tombée le 21 mai et le 22 mai je reçois la charte d’autorégulation. Donc, c’est médecin après la mort. Il faut que ça soit clair, nous leur avons tendu la main. J’ai pris la responsabilité d’engager ma crédibilité, en pensant qu’à travers ça, ils auraient compris qu’il y a nécessité d’améliorer le processus de l’exercice du métier de journaliste dans le pays, parce que pour plusieurs raisons. Nous sommes dans un environnement fragile où nous avons vu ce que des médias ont pu commettre en Côte d’Ivoire lors des événements de 2009-2010, avec des presses ultra-partisans qui ont alimenté les graines de la guerre civile. Nous ne pouvons nous permettre que dans ce pays, que dans un contexte de déstabilisation généralisé de l’Afrique de l’Ouest qu’on laisse libre court à des mécanismes susceptibles de remettre en cause les fondamentaux de la stabilité et de la sécurité nationale. Quiconque le fait, il sera totalement irresponsable. C’est une question de responsabilité. Si les responsables des organes de presse avaient le souci de leur responsabilité sociale, en tant que responsables d’entreprises qui emploient des gens, ils devraient prendre en compte les choses》 a indiqué Bah Oury