Séismes en Turquie et en Syrie : la catastrophe a fait plus de 50 000 morts, selon un nouveau bilan

Séismes en Turquie et en Syrie : la catastrophe a fait plus de 50 000 morts, selon un nouveau bilan

28 février 2023 Non Par LA RÉDACTION

Le bilan des tremblements de terre survenus le 6 février est désormais de 5 951 morts en Syrie et 44 374 en Turquie.
Les dégâts provoqués par le séisme du 6 février 2023 à Alep, dans le nord-ouest de la Syrie. (RAMI ALSAYED / NURPHOTO / AFP)

Trois semaines après la catastrophe, le bilan humain grimpe encore. Au total, 50 325 personnes ont péri en Turquie et en Syrie dans les séismes du 6 février. En Syrie, le nombre de morts est désormais de 5 951 morts, selon un bilan compilé par l’AFP mardi 28 février à partir de recoupements de plusieurs sources. Le dernier bilan turc en date, fourni dimanche par l’Agence publique turque de gestion des catastrophes (Afad), est de 44 374 morts.

 

Plusieurs régions du nord et de l’ouest de la Syrie ont été ravagées, morcelée par près de douze années de guerre civile. Dans les zones sous contrôle du régime de Bachar Al-Assad, le ministère syrien de la Santé a recensé 1 414 morts. Dans les régions échappant à Damas, frontalières de la Turquie, les autorités locales ont fait état de 4 537 morts.

Bilan « quasi définitif » en Syrie

Un responsable de la Santé de ces régions, Maram al-Cheikh, a déclaré auprès de l’AFP que ce bilan était « quasi définitif, la majorité des victimes sous les décombres ayant été retrouvées ». Le bilan des autorités syriennes se base sur des données recueillies auprès d’hôpitaux, de centres médicaux, de la Défense Civile, ainsi que de conseils locaux, qui ont documenté l’enterrement des victimes sans qu’elles n’aient été transférées dans les hôpitaux.

En Turquie, la Banque mondiale estime que le tremblement de terre et ses nombreuses répliques ont provoqué des dégâts d’une valeur dépassant les 34 milliards de dollars. Cette somme est l’équivalent de 4% du PIB du pays en 2021. Cette estimation ne prend pas en compte les coûts de reconstruction, « potentiellement deux fois plus élevés » selon l’institution, ni les conséquences sur la croissance turque à venir.

 

Francetvinfo.fr