Procès des massacres du 28 septembre : Pivi revient sur l’épisode de la station de carburant de Labé et croit à un complot
1 décembre 2022Le 26 septembre 2009 , Moussa Dadis Camara se rend à Labé en compagnie de Bah Ousmane, leader de l’UPR . Il est accompagné par un impression contingent des forces de Défense pour éventuellement faire face à toutes manifestations contre sa candidature. À la sortie de la ville de Labé, les colonnes de véhicules s’arrêtent dans une station de carburant. Le véhicule du chef de l’État, Moussa Dadis Camara gare et des témoins affirment que le pompiste aurait mis du gasoil à la place de l’essence. Résultat : il est giflé par Moussa Dadis Camara. Aussitôt, les partisans du capitaine crient à un complot comme quoi , le pompiste voulait faire sauter le véhicule de Dadis
Devant la barre le Colonel Claude Pivi , ministre chargé de la sécurité présidentielle à l’epoque des faits qualifie cet acte de complot.
Pour le Colonel Claude Pivi, interrogé à ce sujet , ce fait était un complot ourdi par le Commandant Toumba Diakité pour éliminer le capitaine Dadis. Il cite aussi Mohamed 2 Camara, dit Beugré( commandant de camp Koundara), ancien proche de Toumba Diakité, tué après la tentative d’assassinat du Capitaine Dadis le 03 décembre 2009.
La cabale visait à renverser le pouvoir de Dadis, a insisté l’ancien ministre de la sécurité présidentielle de l’homme fort de Conakry à l’époque.
Interrogé sur la présence des camions remplis des miliciens de Kalea à Labé, Pivi répond qu’il n’était parti à Labé qu’avec ses pick-ups. Devant les questions de l’avocat de la partie civile, il reconnaît être rentré à Conakry avec ces camion militaires.
Claude Pivi avait perdu son sang froid suite à des salves de questions du ministère public , des avocats de la partie civile et ceux de Toumba Diakité.
Claude répond au tribunal par rapport aux événements du 28 septembre 2009 , événements qui ont fait selon l’ONU plus 150 morts, 109 femmes violées des dizaines de disparus et des milliers de blessés.
Doura