Présidentielle aux Etats-Unis : tout juste nommé colistier de Kamala Harris, Tim Walz sonne la charge contre Donald Trump

Présidentielle aux Etats-Unis : tout juste nommé colistier de Kamala Harris, Tim Walz sonne la charge contre Donald Trump

7 août 2024 Non Par Doura

Pour son premier meeting aux côtés de la candidate démocrate à la Maison Blanche, cet ancien professeur et entraîneur de football américain a joué la carte du franc-parler.

« Il n’a aucune idée de ce qu’est le service [de la nation].«  Tout juste nommé, le colistier de Kamala Harris, Tim Walz, s’est livré à une attaque en règle contre Donald Trump. Lors de son premier meeting aux côtés de la candidate démocrate à la Maison Blanche, mardi 6 août, à Philadelphie (Pennsylvanie), le gouverneur du Minnesota, un Etat rural du Midwest, a dépeint le candidat républicain comme un rétrograde, « trop occupé à servir ses propres intérêts » pour se soucier des autres.

« Si Trump a l’occasion de revenir, il reprendra exactement là où il s’est arrêté il y a quatre ans, mais cette fois, ce sera beaucoup, beaucoup plus grave », a-t-il chargé, en fustigeant un ex-président qui « sème le chaos et la division », souhaite « restreindre nos libertés » et « aider les super-riches ».

Ancien professeur et entraîneur de football américain, qui se revendique chasseur et fait valoir son franc-parler, Tim Walz a aussi fustigé le bilan de l’ancien président républicain. « Ne vous y trompez pas : les crimes violents ont augmenté sous Donald Trump, a-t-il lancé. Et c’est sans compter les crimes qu’il a commis. »

Un élu modéré qui s’adresse à la classe ouvrière

Face au programme du milliardaire républicain, Kamala Harris est une candidate capable de « ramener la joie » dans le pays, a encore plaidé Tim Walz. A moins de trois mois du scrutin, le duo veut s’afficher comme un ticket complémentaire susceptible de séduire un électorat très vaste : elle est une ex-procureure de Californie dans la course pour devenir la première femme noire présidente des Etats-Unis ; lui est un ancien militaire de la Garde nationale devenu enseignant, puis sénateur, capable de s’adresser à la classe ouvrière.

Kamala Harris le présente ainsi comme « un combattant en faveur des classes moyennes » et « un patriote », mais aussi comme un pédagogue bienveillant qu’elle surnomme volontiers « coach Walz ». Légalisation de l’usage récréatif de la marijuana, renforcement des contrôles à l’achat d’une arme à feu, protection du droit à l’avortement… Vu comme plutôt modéré, l’aspirant vice-président a pris dans son Etat des mesures étiquetées progressistes.

Dès sa nomination comme colistier, l’équipe de campagne de Donald Trump a ainsi tenté de le cataloguer comme un « dangereux gauchiste extrémiste ». « Le bilan de Tim Walz est une blague », a même taclé J.D. Vance, choisi comme colistier par Donald Trump. Mardi soir, le duo républicain était également en meeting à Philadelphie en Pennsylvanie, un Etat-clé de l’élection américaine.

Francetv