« On a eu envie de rêver, on a eu Léon Marchand », lance Tony Estanguet lors de son discours pour la cérémonie de clôture des Jeux olympiques

« On a eu envie de rêver, on a eu Léon Marchand », lance Tony Estanguet lors de son discours pour la cérémonie de clôture des Jeux olympiques

11 août 2024 Non Par LA RÉDACTION

Le président du Comité d'organisation des Jeux olympiques, Tony Estanguet, lors de son discours lors de la cérémonie de clôture, à Paris. (FRANCE TELEVISIONS)
Après une cérémonie d’ouverture qui a émerveillé la planète, Thomas Jolly remet le coup, dimanche, pour un spectacle de clôture tout aussi grandiose.

Ce qu’il faut savoir

D’habitude, les cérémonies de clôture des Jeux olympiques ont un air de dernier bal avant la fin des vacances, avec ce qui reste du budget pour trois paquets de chips et deux bouteilles de Champomy. Promis juré, selon Tony Estanguet, la soirée du dimanche 11 août restera dans les mémoires. Dans son discours, le patron du comité d’organisation des Jeux de Paris 2024 a salué « une vague qui a submergé tout le pays ». « On voulait de la ferveur, on a eu de la passion. On a eu envie de rêver, on a eu Léon Marchand », a t-il encore ajouté après le show assuré par le groupe Phoenix qui a interprété ses tubes LisztomaniaIf I Ever Feel Better et 1901. Le DJ français Kavinsky, la chanteuse Angèle ou encore le leader du groupe Vampire Weekend, Ezra Koenig, ont aussi fait des apparitions. C’est à suivre sur franceinfo.fr.

Une cérémonie centrée sur les athlètes. Un peu au second plan lors de la profusion de tableaux de la cérémonie d’ouverture, les champions ont cette fois le beau rôle lors de la première partie de la soirée. Le Stade de France a vu 8 200 athlètes et accompagnants issus de 205 délégations défiler après une émouvante La Marseillaise. Ensuite, vers 21h45, un karaoké géant a été organisé avec plus de 71 000 spectateurs sur des tubes de Charles Azanavour, Joe Dassin et Gala.

Zaho de Sagazan et Léon Marchand lancent la soirée. La chanteuse Zaho de Sagazan a débuté la soirée depuis les Tuileries avec une interprétation de Sous le ciel de Paris, accompagnée par le chœur de l’Académie Haendel-Hendrix. Ensuite, le nageur Léon Marchand, quadruple médaillé olympique, a éteint la vasque olympique. Au cours de la soirée, un « Golden Voyager » vêtu d’or est descendu au Stade de France pour un tableau autour de la naissance des JO, avec la construction des anneaux olympiques.

Un spectacle très « danse ». Thomas Jolly a annoncé un show onirique, Records, l’histoire d’un voyageur du futur qui fait renaître l’olympisme sur une planète qui l’a oublié. Le danseur français Arthur Cadre « contera cette histoire à travers ses mouvements de corps », comme il l’explique dans une interview à franceinfo. L’artiste breton de 32 ans a promis une performance inspirée du break dance, du théâtre, du cirque et de la magie. « On a beaucoup travaillé sur le visuel et le sonore pour créer un moment de spectacle comme je le ferais au théâtre ou à l’opéra », abonde Thomas Jolly.

Une cérémonie bicéphale. Comme le veut la tradition, ce spectacle marque aussi le passage de témoin entre Paris et Los Angeles, hôte des Jeux de 2028. Outre la transmission du drapeau olympique entre les deux maires, un show hollywoodien d’une quinzaine de minutes est prévu. Les fans de Mission : Impossible auront ainsi leur lot de cascades avec Tom Cruise tandis que Snoop Dogg, Billie Eilish et les Red Hot Chili Peppers pourraient aussi faire le show.

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