« Nous n’avons plus de soldats » : après un an de guerre, Israël en manque de militaires

« Nous n’avons plus de soldats » : après un an de guerre, Israël en manque de militaires

31 octobre 2024 Non Par Doura

Plus d’un an après le début de la guerre contre le Hamas à Gaza, l’armée israélienne a du mal à recruter des soldats. Les réservistes croulent sous le poids des tours de service.

Depuis un an, Israël mène une guerre sur plusieurs fronts, notamment contre le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban. Icon Sport
Depuis un an, Israël mène une guerre sur plusieurs fronts, notamment contre le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban. Icon Sport

Environ 300 000 réservistes ont été rappelés depuis le 7 octobre 2023, selon l’armée, dont 18,3 % étaient pourtant dispensés, ayant plus de 40 ans. Plus d’un an après le début de la guerre contre le Hamas à Gaza, l’armée israélienne a du mal à recruter des soldats alors que les réservistes croulent sous le poids des tours de service. Depuis le début du conflit, 771 soldats sont décédés et 4 500 blessés.

L’armée compte quelque 170 000 soldats d’active et le service militaire est obligatoire pour les garçons et les filles de 18 ans mais certains bénéficient de dispenses diverses.

Les périodes de réserve ont été allongées et certains réservistes protestent contre ces mesures qui les privent d’une vie de famille, parfois pendant plus de six mois consécutifs. « Nous sommes en train de couler », a affirmé sur Facebook Ariel Seri-Levy dans un message partagé des milliers de fois sur les réseaux sociaux. Il a été appelé quatre fois depuis l’attaque du 7-Octobre et dénonce ceux qui veulent qu’Israël « reste au Liban et à Gaza ».

« Il faut terminer cette guerre car nous n’avons plus de soldats », ajoute-t-il tout en croyant toujours à l’importance de servir son pays mais estime que « les concessions sont devenues trop importantes ».

Des répercussions économiques

Un autre réserviste, père de deux enfants, qui a demandé à conserver l’anonymat a confié à l’AFP « qu’à la fatigue physique et l’épuisement moral, s’ajoute le fait d’avoir perdu mon travail ».

Le Parisien