S’exprimant lors d’une conférence de presse à Tel Aviv en milieu d’après-midi, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken a affirmé avoir discuté avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de la possibilité de « pauses humanitaires » afin de protéger les civils palestiniens et augmenter la distribution de l’aide. Il a aussi réitéré le soutien américain à Israël assurant que l’Etat hébreu ne serait « jamais seul ».
Plus tôt dans la journée, 13 sénateurs démocrates ont appelé à un cessez-le-feu « de courte durée », faisant ainsi écho à l’appel à une trêve humanitaire défendue par le président américain Joe Biden
Dans leur déclaration relayée par plusieurs médias amérciains et israéliens, les sénateurs jugentcette « pause » nécessaire pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire sous contrôle, de poursuivre les efforts pour obtenir la libérations des otages capturés par le Hamas, et de donner du temps aux dirigeants israéliens et palestiniens pour négocier une solution permettant d’éviter un conflit de longue durée.
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, vient de terminer son discours.
Nasrallah : Nous menons tous une bataille de résistance. Nous avons encore besoin de temps pour asséner le coup de grâce. Il faut être réaliste. Mais nous remportons des victoires. Nous devons tous oeuvrer pour la victoire de la résistance à Gaza.
Nasrallah aux Américains : Vous pouvez stopper la guerre contre Gaza.
Nasrallah : Aux Américains, je dis : ‘Les menaces contre nous ne servent à rien. Vos forces navales en Méditerranée ne nous effraient pas et ne nous ont jamais effrayés. Ces navires, avec lesquels vous nous menacez, nous leur avons préparé une riposte.’ Ceux qui vous ont défait au début des années 1980 sont toujours là, avec leurs fils et leurs petits-fils.
Nasrallah : Je le dis en toute transparence et avec un flou constructif : toutes les options sur notre front sont ouvertes et examinées et nous pourrons y recourir à tout moment.
Nasrallah : On nous a dit que l’aviation américaine allait nous bombarder et que la flotte américaine est là pour nous, si nous menons des opérations dans le sud du pays. Et puis une seconde force navale, et une troisième sont arrivées. D’autres arriveront. Mais ces menaces ne changeront rien. Nous avons commencé notre travail sur ce front.
Une escalade, sur le front (libanais), dépend de deux choses : l’évolution de la situation à Gaza; le comportement de l’ennemi sioniste vis-à-vis du Liban.
L’Orient- le Jour