La Russie ne fait pas partie au Statut de Rome et considère ainsi comme juridiqument nul le mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine émis par la Cour pénale internationale, a fait valoir la porte-parole de la diplomatie russe.
« Pour notre pays, les décisions de la Cour pénale internationale sont dénuées de sens, y compris du point de vue juridique. La Russie n’est pas partie au Statut de Rome et n’a aucune obligation en vertu de celui-ci », a écrit Maria Zakharova sur sa chaîne Telegram.
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a lui aussi souligné que la Russie ne faisait pas partie du Statut de Rome et que « la formulation même du sujet » était « inacceptable ».
Le Statut de Rome est le texte fondateur de la Cour pénale internationale, compétente sur les crimes contre l’humanité ou les crimes de guerre, qui siège à La Haye aux Pays-Bas. Aujourd’hui, 123 pays sont États parties au Statut.
L’ex-dirigeant russe et vice-président actuel du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, a pour sa part republié le texte de la nouvelle en y ajoutant un émoticône de papier toilette. « Inutile d’expliquer comment utiliser ce document », a-t-il indiqué