Mondial féminin : les Espagnoles sacrées championnes

Mondial féminin : les Espagnoles sacrées championnes

20 août 2023 Non Par Doura

 

La finale de la Coupe du monde entre l'Espagne et l'Angleterre, le 20 août 2023, en Australie. (MORGAN HANCOCK/SHUTTERSTOCK/SIPA / SIPA)
Pour la première fois depuis 2007, le vainqueur sera issu du Vieux-Continent, les Etats-Unis et le Japon étant passés à la trappe prématurément.

Les Espagnoles ont remporté, dimanche 20 août, la finale de la Coupe du monde féminine en Australie, en battant les Anglaises 1-0 grâce à un but d’Olga Carmona. Organisée à Sydney, la finale a donc opposé deux équipes qui n’avaient jamais atteint ce stade de la compétition : les Lionesses anglaises, qui sont progressivement montées en puissance dans le tournoi, face à une Roja qui a su surmonter nombre de clivages internes et une fronde face à son sélectionneur, Jorge Vilda.  

 

Conclusion inattendue pour la Coupe du monde féminine en Australie. Organisée à Sydney, la finale oppose, dimanche 20 août à midi (heure de Paris), deux équipes qui n’avaient jamais atteint ce stade de la compétition : les Lionesses anglaises, qui sont progressivement montées en puissance dans le tournoi, face à une Roja qui a su surmonter nombre de clivages internes et une fronde face à son sélectionneur, Jorge Vilda.  A la 29e minute, les Espagnoles ont ouvert le score. Un match à suivre sur France 2, sur france.tv et sur franceinfo.fr.

Le porte-bonheur Sarina Wiegman. La sélectionneuse anglaise a la particularité d’avoir déjà atteint la finale de la Coupe du monde avec les Pays-Bas en 2019. Ce qui en fait la première entraîneuse à disputer deux finales mondiales consécutives avec deux nations différentes, hommes et femmes confondus. Reste à savoir si elle va enchaîner un deuxième trophée de suite avec les Anglaises, après l’Euro décroché à domicile l’an passé. La Néerlandaise âgée de 53 ans a transformé en machine à gagner une sélection jusque-là cantonnée aux places d’honneur, et continue sa mission, malgré les blessures à répétition.

La révélation Salma ParallueloC’est la « supersub » de ce tournoi, la remplaçante qui claque le but décisif dans les matchs couperet, à 19 ans à peine. Un destin incroyable pour celle qui se destinait à… l’athlétisme jusqu’à ses 15 ans, et qui n’a renoncé pour de bon aux pointes qu’il y a quelques mois. La jeune joueuse, déjà victorieuse des Mondiaux des moins de 17 et des moins de 20 ans, entend bien rajouter une ligne de plus à son incroyable palmarès. « On est à un pas de la gloire« , a-t-elle lancé, bravache, à l’issue de la qualification en finale.

Des têtes couronnées en tribune mais pas toutes. Si Letizia, la reine d’Espagne, fera le déplacement pour assister à l’évènement, le prince William se contentera de regarder la rencontre depuis son lieu de vacances.

Francetvinfo.fr