La déclaration a été lue par le secrétaire général de la CNTG, Amadou Diallo après une rencontre avec le syndicat de la presse professionnelle de Guinée (SPPG).
Pour le mouvement syndical guinéen, << cette question est d’autant préoccupante qu’elle reste porteuse de nombreuses conséquences dramatiques aussi bien sur le plan social qu’humanitaire>> a-t-il déclaré.
Cependant, le mouvement syndical estime que cet acte du pouvoir porte un coup dur au droit des citoyens de s’exprimer et d’être informés. « Ce qui est une violation flagrante et inacceptable de la charte de la transition et des engagements internationaux auxquels la République de Guinée a librement souscrit », a-t-il dit.
Poursuivant, le mouvement syndical guinéen indique que ce « retrait illégal entraîne de facto une suppression d’emplois mettant au chômage près d’un millier de travailleurs avec tout ce que cela entraîne comme conséquences sur la vie de ces employés et de leurs familles respectives. Le mouvement syndical guinéen exige du gouvernement la restitution pure et simple des agréments et licences aux différents médias affectés en vue d’éviter à notre pays une nouvelle crise sociale aux conséquences imprévisibles ».
Toutefois, souligne-t-il, le mouvement syndical réitère son engagement à toujours privilégier le dialogue social et la concertation permanente pour la résolution de tout conflit collectif.
avec AGP