Cette manifestation fait suite au déguerpissement dont elles ont été victimes il y a quelques jours.
Selon les manifestantes, l’exécution du projet de réhabilitation de cette voie n’a jamais vu le jour, et selon elles, c’est juste une manière de les empêcher d’occuper les lieux.
Kadiatou Sylla, présidente des vendeuses, déclare : « Nous disons au président Mamadi Doumbouya que le maire ne lui dit pas la vérité. Il n’a rien fait pour les caniveaux. Ils sont pleins d’ordures. Quand ils nous ont dit de quitter les lieux pour la première fois, nous n’avons pas refusé. Quand il pleut, il y a beaucoup d’eau ici, raison pour laquelle nous avons installé nos tables sur ces caniveaux. Mais hier nuit encore, ils sont venus prendre ces tables et nos tentes. »
« Alpha condé ne nous a pas fait pleurer, Lansana conté non plus. Et aujourd’hui, les autorités veulent nous enlever à l’endroit où nous trouvons de quoi nourrir nos familles, », ajoute Maféring Sylla.
Selon plusieurs sources sur les lieux de la manifestation, les forces de l’ordre viendraient après chaque déguerpissement pour réclamer de l’argent à ces femmes afin de récupérer leurs places. Un fait que dénoncent ces dames qui demandent aux autorités de prendre en compte leurs cris de cœur.
Elles sont prêtes à complètement quitter les lieux, si toutefois les autorités de la transition leur donnent un autre endroit pour exercer leur activité, ont-elles conclu.
Avec AGP
