«Je ne crains rien. Je dirige un pays, je ne me focalise pas sur un débat de personne. Si quelqu’un doit être arrêté, il doit l’être», a déclaré le président Macky Sall, interpellé – dans un entretien avec le journal ‘’Le Monde’’ – sur l’arrestation prochaine d’Ousmane Sonko et les violences qui pourraient découler de l’incarcération de l’opposant.
À ce sujet, le chef de l’État avait, lors de son adresse à la Nation du 3 juillet, soutenu qu’il agirait avec fermeté.
Revenant sur les violences soulevées par la condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme, le président Sall pointe une «complicité étrangère» et accuse que «la France insoumise» de Jean-Luc Mélenchon aurait «soutenu ces violences».
«Rien ni personne ne pourra remettre en cause le processus électoral»
S’agissant du processus électoral et de la nécessité d’aller vers un scrutin apaisé le 25 février 2024, Ousmane Sonko tient sa réponse. Macky Sall a répondu à l’opposant qui prédisait, dans un entretien sur France 24, hier jeudi, «un chaos indescriptible», s’il empêche sa candidature. Le président promet «sans aucun doute» un scrutin apaisé.
«En 2019 aussi, on disait que si certains candidats ne participaient pas à l’élection, ce serait le chaos. Pourtant, tout s’est bien passé. L’élection se tiendra et le peuple choisira son président. Rien ni personne ne pourra remettre en cause le processus électoral», jure-t-il.
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