Les responsables des familles des victimes du camp Boiro ont commémoré le 25 Janvier

Depuis plusieurs décennies,  les responsable de l’association des victimes du camp Boiro organisent des cérémonies de prières pour les victimes du 25 janvier 1971. Des témoignages ont indiqué que plusieurs personnalités Guinéennes ont été exécutées durant cette nuit. Et cette année encore,  ces responsables n’ont pas dérobé à cette règle.

« Nous avons décidé comme tout les 25 janvier , qui est chargé d’histoire pour notre pays, nous nous retrouvions pour commémorer les exécutions de quatre-vingts (80) personnes à travers la Guinée, tous pendus pendant le régime de Sékou Touré. Nous pleurons nos morts, nous venons prié et commémorer cette date afin qu’ils puissent se reposer en paix.
Cette année, nous avons décidé de le faire en enceinte clause, parceque toutes les manifestations sont interdites, donc dans le respect de toute réglementation actuellement et aussi pour la sécurité de nos membres.
Nous attendons après le comité national des assises, Nous avons participé comme toutes les grandes associations, nous avons donnée nos recommandations, nous avons demandé un certains nombre d’action qui devait se réaliser, principalement la réhabilitation judiciaire des victimes qui est éminemment importante, du fait que ces victimes non aucune eu une justice, ils n’ont pas pu se défendre, ils ont été exécuté sans le respect de la constitution en Guinée à l’époque.
Nous demandons aujourd’hui comme ce qui est entrain d’être fait pour le procès du 28 septembre, nous demandons à ce que les victimes soient réhabilités. C’est l’une des principales revendications qui est dans le rapport que nous avons remis aux autorités Nous leurs demandons que ce rapport et ses recommandations soit appliqué, que le comité national des assises ne soit pas juste organisé pour la forme, mais recommandations et les actions qui ont été demandé soit respecté et appliqué afin de permettre les guinéens de se réconcilier. » Abdoulaye CONTÉ secrétaire exécutif de l’association des victimes des camps Boiro.

Tous , réclament justice,  pardon et surtout les charniers pour disent-ils faire leur deuil.

La cérémonie  a eu lieu dans l’enceinte du domicile de Diallo Teli,  premier secrétaire général de l’organisation de l’unité Africaine OUA. Son fils , Alpha Oumar Diallo,  qui vit au Canada a pris part à cette cérémonie.  Une lecture du saint Coran pour le repos des âmes des disparus.

Yayé Barry