Le monde a connu son mois de juin le plus chaud jamais enregistré, selon l’observatoire européen Copernicus

Le monde a connu son mois de juin le plus chaud jamais enregistré, selon l’observatoire européen Copernicus

6 juillet 2023 Non Par LA RÉDACTION
Les données de cet observatoire, qui remontent à 1950, sont parmi les plus fiables et utilisées du monde avec celles de l’américain NOAA.
Article rédigé parfranceinfo avec AFP
France Télévisions
La fumée des feux de forêts recouvre les bâtiments de la ville de Toronto (Canada), vue du lac Ontario, le 29 juin 2023. (CREATIVE TOUCH IMAGING LTD / NURPHOTO / AFP)

L’été 2023 se dessine progressivement comme hors norme dans les annales humaines. Le monde a connu son mois de juin le plus chaud jamais enregistré, selon l’observatoire du changement climatique Copernicus (C3S) de l’Union européenne. « Le mois de juin a été le plus chaud au niveau mondial, un peu plus de 0,5 degré Celsius au-dessus de la moyenne 1991-2020, dépassant de loin le précédent record de juin 2019 », a annoncé, jeudi 6 juillet, cet observatoire, dont les données, qui remontent à 1950, sont parmi les plus fiables et utilisées du monde avec celles de l’américain NOAA.

 

Selon Copernicus, les effets combinés du réchauffement climatique et du retour du phénomène El Niño poussent les températures sur les océans et sur les terres à des niveaux jamais vus.

Même s’il est difficile de prédire la suite de l’été, les records de températures s’enchaînent depuis avril sur le globe, de la Chine à l’Espagne en passant par l’océan Atlantique, signe le plus direct du dérèglement du climat de la planète, avec les catastrophes qu’il attise de façon moins prévisible : feux de forêts, sécheresses, pluies extrêmes…

« Des températures très élevées de la surface de l’océan »

« Le record de juin 2023 est dû en grande partie à des températures très élevées de la surface de l’océan », qui constitue 70% de la surface du globe, a expliqué auprès de l’AFP Julien Nicolas, scientifique du C3S. Les températures avaient déjà atteint des niveaux records en mai dans l’océan Pacifique sous l’effet du démarrage du phénomène climatique El Niño. En juin, à son tour, l’Atlantique nord a connu des canicules marines « qui ont surpris beaucoup de gens en atteignant des niveaux vraiment sans précédent », selon l’expert du C3S.

Et la tendance se poursuit en juillet. La journée du mardi 4 juillet a été la plus chaude jamais mesurée au niveau mondial, battant largement le record établi la veille, selon les mesures préliminaires, mercredi, d’un observatoire météorologique américain.