déclaration :
Le virus de la grippe aviaire a été identifiée dans les préfectures de Forécariah et de Coyah. Le diagnostic préalablement positif posé par le laboratoire central vétérinaire de diagnostic a été finalement confirmé par le laboratoire de référence de l’organisation mondiale de la santé animale pour l’influansa aviaire basé en Italie.
C’est la confirmation par ce laboratoire de référence que le ministère attendait pour déclarer officiellement l’existence du virus conformément au protocole en la matière.
Le virus a été récemment identifié dans plusieurs pays partenaires et de la région, y compris le Sénégal, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Nigeria, Ghana ou la France.
Cette maladie infectieuse affecte la volaille domestique, les oiseaux sauvages et des personnes en contact étroit avec la volaille ou les oiseaux malades ou morts. Elle se caractérise par un rythme élevé de contagion et une forte mortalité de la volaille et des oiseaux touchés.
Depuis la suspicion de la maladie, les mesures ont été prises pour la gestion efficiente et le contrôle de l’épidémie, notamment la mise en place d’une cellule de crise au sein du ministère, élargie aux différents partenaires techniques et financiers.
Les décisions préfectorales portant suspicion et mise en surveillance, la réalisation d’une mission d’investigation conjointe, multisectorielle de la plate-forme « one health » une seule santé, la restriction d’animaux dans les zones infectées, la mise en place rapide de multiples équipes de riposte pour procéder à l’abattage sanitaire et la destruction des volailles, des œufs, des aliments et des matériels non recyclable.
Nous avons espoir de pouvoir circonscrire la maladie dans les deux préfectures touchées afin d’éviter la contamination dans les grandes zones de production, qui sérieusement ne sont pas touchées.
Le gouvernement invite l’ensemble de la population en générale et les agriculteurs en particulier à une franche collaboration avec les services techniques compétents, notamment par la déclaration de toute mortalité suspecte de volaille et d’oiseaux sauvages, ainsi que la mise en œuvre de mesures de biosécurité dictées par les services vétérinaires.
Le gouvernement saisi cette occasion pour remercier l’ensemble des partenaires techniques et financiers pour leur appui constant pendant cette période de crise que traverse le secteur de l’élevage.