La participation de la Guinée aux jeux olympiques de Paris va coûter 27 millions de dollars

La participation de la Guinée aux jeux olympiques de Paris va coûter 27 millions de dollars

30 juin 2024 Non Par Doura

Lancement officiel des activités liées à la participation de la Guinée aux Jeux Olympiques de Paris 2024 ce samedi, 29 juin 2024 à la plage de Camayenne.

À cette occasion, le Ministre de la Jeunesse et des Sports, Monsieur Keamou Bogola HABA et le Président de la Fédération Guinéenne de Football, Monsieur Aboubacar Sampil, ont signé une convention de mise à disposition de sites pour la construction d’un centre technique régional à Faranah et à Mamou et la rénovation du stade régional du 03 avril de N’zérékoré avec la mise en place d’une pelouse synthétique et des tribunes.

Cette cérémonie a été rehaussée par la présence de trois autres ministres à savoir le Porte-parole de gouvernement Ministre des Transports monsieur Ousmane Gaoual DIALLO, le ministre de la culture, du tourisme et de l’artisanat Monsieur Moussa Moïse SYLLA et le ministre Secrétaire Général du gouvernement Monsieur Tamba Benoît Kamano.

《 Pour seulement les JO, le budget fait 27 millions de dollars, équivalent à 100 milliards de francs guinéens. Cela, c’est pour la participation à ces JO. Pour la participation de la Guinée à la CAN, cela a coûté 130 milliards de francs guinéens. C’est très énorme. Quand on ajoute les frais de qualification pour toutes les disciplines, ça va atteindre 1000 milliards Gnf. C’est énormément d’argent》a fait savoir Keamou Bogolan Haba.

L’ancien patron du Front national pour la défense de la transition annonce que le sport coûte très cher à l’Etat. 《 Imaginez, vous avez seulement 150 milliards de francs guinéens qui étaient accordés au département des sports. Dans ce montant, la CAN seulement a coûte 130 milliards et il est resté que 20 milliards. Et voilà que les jeux olympiques nous sommes qualifiés et ça nous demande 100 autres milliards. Et les qualificatifs auxquels nous avons participé ont coûté 1000 milliards quand nous avons évalué 》 .

Yayé Barry