La CEDEAO valide les 24 mois de la durée de la transition à compter de maintenant et non en janvier 2023 insiste l’institution
7 décembre 2022La 62e session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de Gouvernement s’est tenu à Abuja au Nigeria avec au menu le terrorisme et la mise en place d’une force militaire contre les coups d’État dans l’espace sous-régionale. Les Transitions en Guinée, au Burkina Faso et au Mali ont retenu l’attention particulière des dirigeants de la Cedeao.
Dans le communiqué final transmis à la presse, la CEDEAO note sur le cas de la Guinée
Concernant la Guinée, la Conférence se félicite du calendrier consolidé de transition de 24 mois couvrant les dix (10) points prioritaires pour les autorités de transition, conjointement avec les experts de la CEDEAO.
La Conférence insiste sur le fait que la mise en œuvre du calendrier de 24 mois commence immédiatement et non à une date ultérieure.
La Conférence demande instamment aux autorités guinéennes de tenir un dialogue national incluant l’ensemble des acteurs politiques sans exception, et de garantir la sécurité et la liberté de tous les participants.
Les Chefs d’État et de Gouvernement expriment leur soutien au dialogue et se disent disposés à en faciliter la tenue dans leurs pays, si nécessaire.
La Conférence instruit la Commission de soutenir le dialogue national inclusif et appelle les partenaires internationaux à soutenir le processus de transition avec les ressources matérielles, financières et techniques nécessaires.
La Conférence instruit le Président de la Commission de veiller au respect des décisions relatives à la Guinée et de proposer au Président de la Conférence la levée progressive des sanctions économiques et financières imposées aux autorités de transition de cet Etat membre
Yayé Barry