Kankan : des manifestants anti-délestages condamnés à des peines sévères

Kankan : des manifestants anti-délestages condamnés à des peines sévères

14 avril 2023 Non Par LA RÉDACTION

 

Le verdict est tombé ce jeudi, 13 avril 2023, au tribunal de première instance de Kankan. Les manifestants contre le manque d’électricité à Kankan, au nombre de 23, ont connu fortunes diverses. Si certains ont été renvoyés des fins de la poursuite pour délit non constitué, d’autres ont écopé de peines d’emprisonnement ferme. Ils étaient jugés pour destruction et dégradation d’édifices publics, participation délictueuse à un attroupement non autorisé, et complicités, entrave à la saisine de la justice.

Le tribunal s’est d’abord déclaré incompétent dans le dossier du mineur Mohamed Lamine Baldé, poursuivi dans cette affaire.

Ensuite, le tribunal a renvoyé des fins de la poursuite pour délit non établi à leur encontre les prévenus Aboubacar Sidiki Diané, Ousmane Kéita, Naby Moussa Dramé, Nakany Konaté, Mamady Condé, Thierno Sadou Barry, Abdoulaye Barry et Mamoudou Barry.

Le tribunal a déclaré coupables de destruction et de dégradation d’édifices publics et de participation à un attroupement non autorisé les prévenus : Sékouba Camara, Morigbé Kaba, Abdoulaye Barry, Souleymane Sanoh, Adama Condé, N’Famoussa Kaba, Galaba Koulouboy, Mamoudou Tounkara, Karamo Mohamed Kaba, Ibrahima Sory Kéita, Aboubacar Diawara. « Pour la répression, les condamne chacun à un an de prison assorti de 6 mois de sursis, et au paiement de 500 mille francs guinéens d’amende », a dit le juge Ahmed Tidjane N’Diaye.

En outre, d’autres prévenus ont écopé d’un an et six mois de prison ferme et au paiement d’une amende d’un million de francs guinéens. Ils étaient jugés pour complicité de destruction et de dégradation d’édifices publics et de participation délictueuse à un attroupement non autorisé. Il s’agit de : Bangaly Kaba, dit Jean Kaba, Ousmane Diakité dit Kono, Ousmane Kaba dit M’Bia.

Kabinet Touré, dit Cafu, a été reconnu coupable d’entrave à la saisine de la justice. Pour la répression, il écope d’un an de prison ferme, dont 4 mois ferme et 8 mois assortis de sursis et au paiement d’un million de francs guinéens d’amende.

FIM