Justice : des magistrats de la cour suprême échangent à Coyah
27 février 2024
Un atelier d’échange d’expériences entre les hauts magistrats de la cour suprême a démarré ce lundi 26 février 2024 à Coyah. Des magistrats greffiers et auditeurs de justice venus de toutes les juridictions du pays participent à cette rencontre organisée par la Cour Suprême.
Dans son discours de bienvenue, le Secrétaire Général chargé des collectivités décentralisées, au nom du préfet, colonel Yaya Kalissa, s’est réjoui de l’importance accordée à sa préfecture pour abriter la rencontre qui se tient quelques jours seulement après une autre sur les procédures d’exécution et de contrôle des dépenses publiques dédiée aux magistrats, greffiers et OPJ.
Dans son mot de bienvenue, Mohamed Kaba, le président du tribunal de première instance instance a aussi exprimé sa joie d’assister à l’organisation de cette autre important rencontre dans sa juridiction. Une illustration parfaite de la vitalité de l’hospitalité de la localité voisine de la capitale Conakry, estime le magistrat.
Le premier président de la cour suprême s’est dit heureux de prendre part à l’atelier, une rencontre consacrée à un échange d’expériences avec les magistrats de la cour suprême. « Ma satisfaction est d’autant plus grande que vous avez bien voulu répondre massivement à l’invitation qui vous a été faite », a-t-il confié au participants.
Les cas d’ouverture à la cassation; la chambre administrative de la cour suprême: juridiction administrative et juridiction constitutionnelle; les dispositions spéciales relatives aux recours en matière civile, pénale électorale; les techniques de réduction des rapports de conseiller et observations du Parquet général; les règles de legistique et de déontologie sont les questions qui seront abordées au cours des cinq jours.
Se référant à la qualité des experts choisis pour animer l’atelier, le premier président de la cour suprême a invité les participants à ne jamais perdre de vue qu’il s’agit d’une séance, à la fois, d’écoute et d’échange. Tout en les exhortant à profiter au maximum des connaissances des experts.
Dans son discours d’ouverture des travaux, Madame la Secrétaire Générale assumant l’intérim à la tête du Ministère de la justice et des droits de l’homme, Marie Irène Hadjimalis s’est aussi réjouie de la présence massive des participants, expression de l’intérêt que ces derniers portent à la rencontre.
« Par votre présence ici ce matin, Mesdames et Monsieurs, vous administrez la preuve supplémentaire de votre adhésion à la gestion intégrée participative et collaborative de la chose judiciaire », a-t-elle fait savoir avant d’indiquer plus loin que : « La présente rencontre crée un moment opportun d’instituer un canal ou mécanisme pertinent de dialogue entre la Cour Suprême et toutes les juridictions du pays, pour la réalisation de l’unité de la jurisprudence en Guinée ».
𝐒𝐄𝐑𝐕𝐈𝐂𝐄 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐄𝐗𝐓𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑𝐄𝐒.