Journée mondiale de la liberté de la presse en Guinée : le discours du président de la HAC

Journée mondiale de la liberté de la presse en Guinée : le discours du président de la HAC

3 mai 2023 Non Par LA RÉDACTION

La journée mondiale la liberté de la presse a été célèbrée ce mercredi au siège de la Haute Autorité de la Communication.  Le premier ministre,  les membres du Gouvernement,  les présidents des institutions Républicaines,  les partenaires de la Guinée,  les associations de presse et les professionnels médias ont pris part à cette cérémonie. C’était une occasion pour interpeller les décideurs sur le sort des hommes de médias de la Guinée. Le président de la Haute Autorité de la Communication a , dans sa prise de parole invité les hommes de médias à plus de responsabilités et les pouvoirs publics de garantir la liberté d’expression.

Boubacar Yacine est aussi revenu sur les conditions précaires des journalistes.

Pour le rappel historique, c’est dans cette salle et du haut de cette tribune que l’indépendance de la Guinée a été proclamée le 2 octobre 1958. Quelques mois avant, le 25 Août l’échange de discours entre   Sékou Touré, celui qui est devenu après président Sékou Touré et le général De Gaul a eu lieu sur cette même tribune. Et la salle dans laquelle vous êtes installés , c’était l’Assemblée Territoriale qui était donc occupée par les députés. La vie du territoire se discutait ici. Par la suite, l’Assemblée Nationale a débuté ici. Je voudrai , puisque nous parlons d’indépendance et nous parlons de liberté, nous avons estimé qu’il était nécessaire de faire rencontrer la presse et l’autorité de la transition pour discuter ensemble des préoccupations de la liberté de la presse. Je voudrai témoigner à la date du 3 Mai 2023 , aucun journaliste n’est en prison. On peut se réjouir contrairement à certains pays qui sont souvent cités comme des modèles de démocratie. Je voudrai également me réjouir du fait que, les journalistes, quand on juge par le ton emprunté , on en conclut que la presse est libre. Il est vrai que les journalistes dans l’exercice de leur profession sont parfois victimes de violences. Ce que la Haute Autorité de la Communication regrette et condamne. Je voudrai donc saisir cette occasion pour interpeller les autorités afin qu’elle veille sur l’exercice de la liberté de la presse. Je voudrai saluer les efforts que le  président de la transition , Colonel Mamadi Doumbouya a déployé en dotant par exemple la presse d’une maison de  presse à Conakry et des maisons dans les régions administratives et ensuite par le fait que la liberté de la presse s’exerce pleinement dans notre pays. Je voudrai m’adresser aux patrons de presse pour les exhorter à améliorer les conditions de travail et de vie des journalistes. La Guinée a une mauvaise expérience en terme de rémunération des journalistes. Il y en a qui ne sont même pas payés. Et cet état de fait doit cesser. À l’endroit des associations de presse , je voudrai demander de faire l’autoregulation pour éviter à la HAC d’intervenir. Il est vrai que la HAC est fait pour promouvoir la liberté de la presse. Ce que nous faisons au quotidien. Mais en même temps, elle a un pouvoir de sanction. Donc , souffrez qu’elle sanctionne tant des manquements ont été observés et quand ces manquements justifient une sanction》 a indiqué Boubacar Yacine Diallo.

Il est aussi revenu sur les cartes de presse dont la distribution a commencé aujourd’hui même.

Pour les cartes à date , nous avons reçu plus de 700 dossiers. Plus de 200 cartes ont été déjà imprimées. Je voudrai remercier le premier ministre d’avoir accepté de présider cette cérémonie et lui dire que la HAC veillera à ce que la presse soit libre mais qu’elle soit aussi responsable 》 a déclaré le président de la HAC

 

Sory Binta Bah