Israël : les familles d’otages du Hamas continuent de manifester pour réclamer leur libération et la fin de la guerre

Israël : les familles d’otages du Hamas continuent de manifester pour réclamer leur libération et la fin de la guerre

28 avril 2024 Non Par LA RÉDACTION

 

Alors que le Hamas a publié une nouvelle vidéo montrant deux otages israéliens capturés le 7 octobre, à Tel-Aviv les familles de victimes ont de nouveau manifesté samedi pour demander aux autorités israéliennes de conclure rapidement un accord.
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Les proches d'otages se sont rassemblés samedi 27 avril à Tel Aviv pour protester contre le gouvernement du Premier ministre Binyamin Netanyahu et exigert la fin des attaques israéliennes sur Gaza ainsi que le retour immédiat de leurs proches. (MOSTAFA ALKHAROUF / ANADOLU via AFP)

Israël est dans l’attente de la réponse du Hamas à sa proposition de trêve. Le mouvement palestinien a annoncé samedi 27 avril « étudier » cette offre d’Israël, mais comme pour ajouter un peu plus de pression sur les négociateurs, le Hamas a également publié samedi soir une nouvelle vidéo d’otages, la deuxième de la semaine. Sur ces images, on peut voir les otages Omri Mirane et Keith Siegel. Une vidéo qui a été projetée samedi soir lors d’une nouvelle manifestation des familles d’otages à Tel-Aviv.

Dani Mirane, le père d’Omri Mirne, a pris la parole avec les yeux rougis et une longue barbe qu’il a décidé de ne pas tailler jusqu’à la libération des otages. Il exige une trêve. Deux heures avant, il a vu pour la première fois depuis le 7 octobre le visage de son fils Omri, dans la vidéo publiée par le Hamas. « D’un côté, tu es très content de voir qu’ils sont en vie, mais d’un autre côté, tu peux voir dans leurs yeux qu’ils sont en train de souffrir », témoigne-t-il.

« Juste résoudre cette situation »

Michael Levy, petit frère d’Or, également otage à Gaza, c’est un signe d’espoir. « Je pense que la seule solution, c’est un accord. J’essaie de ne pas me demander à qui la faute, je veux juste résoudre cette situation », plaide-t-il. Dans l’assistance, Sheked, elle, est en pleurs. Elle éprouve de la peur, mais aussi de la colère, contre les milliers de manifestants à travers le monde qui, selon elle, défendent la Palestine mais crachent sur Israël.

« Ici, on demande que la guerre s’arrête, qu’il y ait un accord et que les gens reviennent. Et malgré ça, la planète nous considère comme des agresseurs. Et c’est très dur. »

Sheked, une manifestante

à franceinfo

La manifestation se termine avec les noms des otages, lentement égrainés. Ils sont encore 133 aux mains du Hamas.

AFP