« La justice guinéenne agit pour la dignité de tout un peuple, celui qui a refusé la violence et l’iniquité du régime de Dadis Camara aujourd’hui sur le banc des accusés. » a déclaré Asmaou Diallo, présidente de l’Avipa.
La dignité par la justice
Ce procès inédit en Guinée, qui implique un ex-Président et ses proches collaborateurs, reste le fruit d’une âpre lutte menée par des organisations non gouvernementales, parties civiles au procès. Réuni⋅es cette semaine dans le cadre d’une mission judiciaire de la FIDH à Conakry, les membres du collectif d’avocat⋅es chargé de la représentation des victimes ont poursuivi leur travail stratégique dans la perspective de la reprise du procès le 3 octobre 2023.
« Depuis le début du procès nos avocat⋅es ont fourni des efforts considérables pour la manifestation de la vérité et de la justice pour les victimes. À travers leurs questionnements et la production de divers éléments de preuve, ils et elles continueront dans la même dynamique pour éclairer la conviction des juges », a déclaré Maître Alpha Amadou DS Bah, vice-président de l’OGDH et coordinateur du collectif des avocat⋅es des victimes.
À l’occasion de la reprise du procès le 3 octobre 2023, la FIDH, l’OGDH et l’Avipa, dans la poursuite de leur combat pour la justice et l’état de droit en Guinée, rendront publique une note d’analyse judiciaire portant des constats et un certain nombre de recommandations pour renforcer la mise en œuvre d’un procès respectant les droits de toutes les parties.
FID