Ce qu’il faut savoir
L’armée israélienne a annoncé, jeudi 1er août, que le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, avait été « éliminé » dans une frappe dans la bande Gaza. Il était considéré comme l’un des cerveaux présumés de l’attaque du 7 octobre, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza. « L’armée israélienne annonce que le 13 juillet 2024, des avions de combat ont mené des frappes dans la région de Khan Younès, et à la suite à d’une analyse de renseignements, il peut être confirmé que Mohammed Deif a été éliminé », a rapporté l’armée dans un communiqué. Suivez notre direct.
Les funérailles officielles d’Imaïl Haniyeh en cours. Les funérailles du chef du mouvement islamiste palestinien Hamas, tué à Téhéran dans une frappe imputée à Israël, ont débuté jeudi 1er août dans le centre de la capitale. Le guide suprême d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a récité la prière des morts devant les cercueils d’Ismaïl Haniyeh et de son garde du corps couverts du drapeau palestinien. Une foule en deuil, portant des portraits du chef du Hamas et des drapeaux palestiniens, s’est également rassemblée à l’université de Téhéran, dans le centre. Le chef du mouvement islamiste palestinien doit ensuite être enterré, vendredi au Qatar, où il vivait en exil.
Une frappe imputée à Israël. Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été tué mercredi à Téhéran dans une frappe imputée à Israël par le mouvement islamiste palestinien, considéré comme organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne. Il se trouvait dans la capitale iranienne après avoir assisté à la cérémonie d’investiture du président réformateur Massoud Pezeshkian.
Un chef du Hezbollah tué au Liban. Le Hezbollah a annoncé mercredi la mort du responsable militaire Fouad Chokr, visé la veille par une frappe israélienne près de Beyrouth. L’armée israélienne avait annoncé plus tôt avoir « éliminé » Fouad Chokr, qui est selon elle « le plus haut responsable militaire » du Hezbollah et « le bras droit de Hassan Nasrallah », le chef du mouvement.
Une crainte d’embrasement. L’assassinat du chef politique du Hamas à Téhéran ainsi que la frappe israélienne qui a tué le chef militaire du Hezbollah libanais près de Beyrouth, font redouter une contagion de la guerre qui fait rage depuis presque dix mois dans la bande de Gaza. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a ainsi redouté que ces attaques « représentent une dangereuse escalade ». De nombreux membres du Conseil de sécurité de l’ONU, réuni en urgence mercredi à la demande de l’Iran, se sont aussi inquiétés des risques d’embrasement au Moyen-Orient.
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