Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, se dit « horrifié ». Il était 19 heures (20 heures, heure de Paris), mardi 17 octobre, lorsqu’une frappe aérienne a touché l’enceinte de l’hôpital Ahli Arab de la ville de Gaza. « De 200 à 300″ personnes sont mortes », a déclaré le ministère de la Santé du territoire palestinien, selon qui « des centaines de victimes se trouvent encore dans les décombres ».
Le Hamas, qui parle de plus de 500 victimes, a accusé Israël d’être à l’origine de la tragédie. L’armée israélienne a réfuté cette accusation, affirmant que « d’après des informations des services de renseignements (…) le Jihad islamique est responsable du tir de roquette raté ». « Nous allons dans les prochaines heures fournir les preuves de nos affirmations », a dit dans la nuit de mardi à mercredi Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne.
Le Jihad islamique, autre groupe armé palestinien, a rejeté des « accusations fausses et sans fondement ». « Comme d’habitude, l’ennemi sioniste tente, par la fabrication de mensonges, de se soustraire à sa responsabilité dans le massacre brutal qu’il a commis », a déclaré dans un communiqué le mouvement islamiste.
« Un massacre »
« Nous étions en train d’opérer dans l’hôpital, il y a eu une forte explosion et le plafond est tombé sur la salle d’opération. C’est un massacre », a déclaré le docteur Ghassan Abu Sittah, membre de Médecins sans frontières, dans un communiqué de l’ONG. L’Eglise épiscopale à Jérusalem, qui gère l’hôpital, a condamné une attaque « brutale » survenue « durant des frappes israéliennes », dénonçant un « crime contre l’humanité ».
Le Croissant-Rouge palestinien a, lui, dénoncé un « crime de guerre », qui a fait « des centaines » de victimes civiles. Parmi elles figurent « des femmes, des enfants, des membres du personnel de santé