Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah, doit prendre la parole, vendredi 3 novembre. Depuis le 7 octobre, 50 de ses miliciens sont morts dans des accrochages avec l’armée israélienne à la frontière du Liban. Les militants réclament la guerre, mais au Liban, personne ne veut d’un nouveau conflit. « Il va tenir un discours assez virulent, sans toutefois dépasser certaines bornes. Il s’agit d’établir un équilibre de la terreur avec Israël », assure Karim Emile Bitar, chercheur associé à l’IRIS, spécialiste du Moyen-Orient. Pour lui, il s’agit de rappeler que l’Iran dispose, à travers le Hezbollah, d’une sorte d’assurance-vie.
« Un arsenal énorme de missiles »
Si les intérêts de l’Iran sont attaqués, alors le Hezbollah entrera en guerre contre Israël. La cause palestinienne est au second plan. Il s’agit d’une armée de 20 000 à 30 000 hommes entraînés et armés par Téhéran. « Il possède surtout un arsenal énorme de missiles« , indique Orna Mizrahi, chercheuse à l’INSS, spécialiste du Hezbollah. Le Hezbollah et l’Iran veulent profiter du conflit pour affaiblir Israël.
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