Guerre entre Israël et le Hamas : l’Etat hébreu doit s’attendre à la « riposte inéluctable » du Hezbollah après l’assassinat de son chef militaire, selon Hassan Nasrallah
1 août 2024Ce qu’il faut savoir
Un nouvel avertissement en direct à la télévision. e chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah a affirmé, jeudi 1er août, qu’Israël devait s’attendre à une « riposte inéluctable » de sa puissante formation après l’assassinat de son chef militaire Fouad Chokr mardi près de Beyrouth et la frappe qui lui est attribuée contre le chef du Hamas palestinien. « Israël ne sait pas quelles lignes rouges il a franchies« , a déclaré Hassan Nasrallah dans un discours télévisé retransmis en direct lors des funérailles de Fouad Chokr. Suivez notre direct.
Le groupe Lufthansa suspend tous ses vols vers Tel-Aviv jusqu’au 8 août inclus. Le premier groupe aérien européen a également prolongé d’une semaine la suspension de ses liaisons vers Beyrouth, soit jusqu’au 12 août inclus. « En raison de l’évolution actuelle, Lufthansa adapte à nouveau ses conditions au Proche-Orient », a déclaré l’entreprise allemande, qui détient aussi les compagnies aériennes Swiss, Austrian Airlines et Eurowings.
Israël revendique la mort du chef militaire du Hamas. Le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, a été « éliminé » dans une frappe menée le 13 juillet dans la région de Khan Younès, dans la bande Gaza, a révélé l’armée israélienne. Il était considéré comme l’un des cerveaux présumés de l’attaque du 7 octobre, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.
Les funérailles officielles d’Ismaïl Haniyeh ont débuté. Les funérailles du chef du Hamas, tué mercredi matin à Téhéran dans une frappe imputée à Israël, ont débuté dans le centre de la capitale iranienne. Le guide suprême d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a récité la prière des morts devant les cercueils d’Ismaïl Haniyeh et de son garde du corps, couverts du drapeau palestinien. Le chef du mouvement islamiste palestinien doit ensuite être enterré, vendredi, au Qatar, où il vivait en exil.
Une crainte d’embrasement. L’assassinat du chef politique du Hamas à Téhéran, ainsi que la frappe israélienne qui a tué le chef militaire du Hezbollah libanais, mardi, près de Beyrouth, font redouter une contagion de la guerre qui fait rage depuis presque dix mois dans la bande de Gaza. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dit redouter que ces attaques « représentent une dangereuse escalade ». De nombreux membres du Conseil de sécurité de l’ONU, réuni en urgence mercredi à la demande de l’Iran, se sont aussi inquiétés des risques d’embrasement au Moyen-Orient.
AFP