C’est l’un des pires bilans humains en une seule journée pour l’armée israélienne. Huit soldats israéliens sont morts « au cours d’une activité opérationnelle dans le sud de la bande de Gaza », a annoncé l’armée dans un communiqué samedi 15 juin. Seul l’un d’entre eux a vu son nom diffusé par l’armée israélienne à l’heure de l’écriture de cet article. L’armée a expliqué que leur Namer, un véhicule blindé de transport de troupes, avait explosé dans la région de Rafah.
Ces huit soldats « ont été tués » tôt dans la matinée au nord-ouest de Tal al-Sultan, dans la région de Rafah, précise le communiqué. Le véhicule blindé dans lequel étaient les militaires « a été touché par l’explosion d’une bombe », et « l’explosion a été conséquente », précise le texte, qui note qu’elle aurait pu être causée par des appareils contenant notamment « des matières explosives » qui se trouvaient sur le véhicule. « Ce n’est pas censé arriver », ajoute l’armée israélienne, précisant qu’une enquête était en cours.
L’armée israélienne a lancé le 7 mai un assaut sur cette ville à la lisière sud de la bande de Gaza, suscitant de vives réprobations de la communauté internationale. Depuis le début de l’offensive israélienne le 27 octobre, 306 soldats israéliens ont été tués. En représaille aux attentats du 7 octobre perpétrés par le Hamas, au cours desquels 1 194 personnes ont été tuées, l’opération militaire dans la bande de Gaza a fait 37 296 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé gazaoui, administré par le Hamas.
AFP