Ce qu’il faut savoir
Le président américain Joe Biden a annoncé le déploiement d’un port à Gaza pour acheminer de l’aide humanitaire dans l’enclave. « Ce soir, j’ordonne aux forces armées américaines de conduire une mission d’urgence pour établir un port temporaire sur la côte de Gaza pouvant accueillir de grands navires transportant de la nourriture, de l’eau des médicaments et des abris provisoires », a-t-il déclaré, jeudi 7 mars, dans son discours au Congrès sur l’état de l’Union. La réalisation de cet ouvrage ne nécessitera « aucun déploiement au sol de troupes américaines », a-t-il assuré. Suivez notre direct.
Nouvel appel des Etats-Unis pour « un cessez-le-feu immédiat d’au moins six semaines ». C’est ce qu’a défendu Joe Biden lors de son discours de jeudi soir. Il a également appelé le gouvernement israélien à « laisser entrer davantage d’aide humanitaire à Gaza », soulignant que l’aide humanitaire « ne peut être une considération secondaire ni une monnaie d’échange ».
Pour aider Gaza, l’air et la mer ne peuvent pas remplacer la voie terrestre. L’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza par des largages aériens ou par la mer ne peut « pas se substituer » à la voie terrestre, a insisté la coordinatrice de l’ONU chargée de l’aide à ce territoire palestinien. Evoquant les récents largages aériens effectués par les Etats-Unis et d’autres pays, elle a salué un « symbole de soutien aux civils de Gaza, une preuve de notre humanité partagée ». « Mais c’est une goutte d’eau dans l’océan », a-t-elle toutefois déploré.
Les négociations ne sont pas « rompues ». « Il n’y a pas encore d’accord. Tout le monde regarde vers le ramadan, qui approche. Je ne peux pas vous dire que [les négociations] seront couronnées de succès, mais on ne peut pas encore dire qu’elles sont rompues », a déclaré, jeudi, Jack Lew, ambassadeur américain en Israël, lors d’une conférence à Tel-Aviv.
AFP