Guerre en Ukraine : la Russie a lancé de nouvelles frappes aériennes dans la nuit
9 juin 2023
Ce qu’il faut savoir
De nouvelles frappes russes ont visé l’Ukraine, dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 juin. Au moins huit personnes ont été blessées à Ouman, dans le centre du pays, selon les autorités locales. Cette ville n’avait plus été ciblée depuis le 28 avril, note le média RBK Ukraine. Dans la région de Jytomyr, à Zviahel, un missile a été abattu par la défense antiaérienne, mais les débris ont détruit une maison et en ont endommagé une douzaine d’autres. Au moins une personne est morte et trois ont été blessées. Suivez notre direct.
Zelensky salue les « résultats » obtenus dans la région de Donetsk. « Les combats sont très rudes », a concédé le président ukrainien jeudi lors de son allocution quotidienne. « Nous obtenons des résultats et je suis reconnaissant envers ceux qui les accomplissent. Bien joué à Bakhmout. Etape par étape », a-t-il expliqué.
Six morts des deux côtés du Dnipro. Les autorités ukrainiennes et russes ont recensé six morts après la destruction du barrage de Kakhovka. Une zone de plus de 600 kilomètres carrés a été inondée, selon le gouverneur de la région de Kherson, à la fois sur la rive droite du fleuve contrôlée par les Ukrainiens et sur la rive gauche occupée par les Russes.
Les évacuations se poursuivent. Des bus et des trains se relaient pour déplacer les populations touchées, dans le sud du pays. Selon les services d’urgence ukrainiens, 1 995 personnes ont été évacuées, dont 103 enfants. De nombreuses autres ont fui par leurs propres moyens. Côté russe, 4 500 personnes « ont déjà été évacuées », d’après les autorités d’occupation jeudi.
La communauté internationale condamne les « attaques » sur les évacuations. « Nous condamnons fermement les bombardements des zones d’évacuation et appelons les autorités russes à cesser de telles attaques pour permettre aux équipes d’évacuation d’aider sans encombre les populations affectées », a déclaré jeudi à la presse l’ambassadeur ukrainien à l’ONU, Sergiy Kyslytsya. Il était entouré par ses homologues de plusieurs membres du Conseil de sécurité (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Japon).