Les attaques de drones se sont multipliées sur le sol russe ou dans des territoires détenus par les forces prorusses. Moscou assure en avoir déjoué plusieurs, mardi 1er août. En parallèle, des travaux très symboliques ont démarré à Kiev pour ôter la faucille et le marteau soviétiques d’une statue emblématique de la capitale ukrainienne. Franceinfo résume ce qu’il s’est passé dans la journée sur le front ukrainien.
Plusieurs attaques de drones déjouées
Les autorités prorusses de la Crimée ont rapporté qu’un drone ukrainien avait été abattu en début de soirée mardi, au-dessus de cette péninsule. « Une explosion s’est produite au sol, l’herbe et les buissons ont pris feu », a annoncé sur Telegram le gouverneur de la ville de Sébastopol, Mikhaïl Razvojaïev. Annexée en 2014 par Moscou, cette région est régulièrement visée par les forces de Kiev.
Un peu plus tôt, la Russie a déjoué une nouvelle attaque ukrainienne de drones contre Moscou et sa région. Les autorités russes affirment que l’un de ces engins voloants a percuté un immeuble de bureaux d’un quartier d’affaires moscovite, déjà visé dans la nuit de samedi à dimanche. Comme dimanche, l’aéroport international de Moscou a été temporairement fermé tôt mardi, avant de retrouver son activité normale, a relevé l’agence de presse publique Tass. Deux autres drones ont été détruits au-dessus du territoire des districts d’Odintsovo et Narofominsk, dans la région de Moscou. L’armée russe a aussi assuré avoir repoussé pendant la nuit une attaque de trois drones navals ukrainiens contre ses patrouilleurs en mer Noire.
Varsovie accuse la Biélorussie d’avoir violé son espace aérien
La Pologne a déclaré mardi que des hélicoptères biélorusses ont violé son espace aérien près de la frontière orientale. « Il y a eu une violation de l’espace aérien polonais par deux hélicoptères biélorusses qui s’entraînaient près de la frontière », a indiqué le ministère polonais de la Défense dans un communiqué, ajoutant que l’Otan, organisation à laquelle la Pologne appartient, « a été informée de l’incident ». Le régime biélorusse est un soutien de Moscou depuis le début de l’invasion en Ukraine.
En réaction, Varsovie va renforcer ses effectifs militaires à la frontière avec son voisin. Le ministère biélorusse de la Défense a quant à lui répondu que ces accusations « ont été faites pour justifier une nouvelle fois l’augmentation des forces et des moyens près de la frontière biélorusse ».
Kiev poursuit sa « décommunisation »
C’est tout un symbole : des ouvriers ont retiré mardi les symboles soviétiques d’une statue géante emblématique de la capitale ukrainienne. Baptisée « Batkivchtchyna Maty » (« Mère de la patrie »), cette monumentale sculpture métallique représente une femme qui brandit une épée dans une main, et dans l’autre un bouclier sur lequel figuraient une faucille et un marteau. Ils doivent être remplacés par un trident, emblème de l’Ukraine. Le pays mène une campagne visant à éliminer les symboles communistes de l’ex-URSS.