Ce qu’il faut savoir
L’armée israélienne a annoncé, samedi 28 octobre, avoir frappé 150 cibles souterraines du Hamas dans la bande de Gaza. Il s’agit notamment de « tunnels utilisés par les terroristes, des sites de combat souterrains et d’autres infrastructures souterraines », a-t-elle précisé, affirmant que « plusieurs terroristes du Hamas ont été tués ». Vendredi soir, Tsahal a intensifié ses bombardements et étendu son offensive terrestre dans l’enclave palestinienne. Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé que 7 326 personnes, en majorité des civils, ont été tuées à Gaza depuis le 7 octobre. Tel-Aviv a lancé cette offensive après que plus de 1 400 personnes, pour la plupart des civils, ont été tués dans une série d’attaques du Hamas. Suivez notre direct.
Les moyens de communication coupés. Le Hamas a rapporté vendredi que les communications et internet ont été coupés dans la bande de Gaza. Le Croissant Rouge palestinien et plusieurs agences de l’ONU, dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ont dit avoir perdu contact avec leurs équipes à Gaza. « Cette coupure de l’information risque de servir de couverture à des atrocités de masse et de contribuer à l’impunité des violations des droits humains », a affirmé une responsable de l’organisation Human Rights Watch (HRW).
Des frappes massives sur la bande de Gaza. Les bombardements israéliens sur la bande de Gaza se sont accrus « d’une manière très significative », vendredi soir, a précisé Tsahal. Selon des journalistes de l’AFP, le ciel était constamment embrasé par la lumière des explosions durant la nuit, mais l’intensité des frappes a faibli samedi matin.
L’ONU demande une « trêve humanitaire immédiate ». L’Assemblée générale de l’ONU a adopté à une large majorité une résolution, vendredi soir, réclamant une « trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue » dans la bande de Gaza. Un texte non contraignant salué par le Hamas, mais rejeté par Israël, qui l’a qualifié d’« infamie ».