L’Assemblée générale de l’ONU a plaidé mardi 3 décembre pour la fin de l’occupation israélienne des territoires palestiniens et la création d’un Etat palestinien. Dans une résolution largement adoptée (157 voix pour, 8 contre, dont Etats-Unis, Israël, Hongrie, et sept abstentions) dans le cadre de l’examen annuel de la question palestinienne, l’organisme « réaffirme son appui indéfectible, conforme au droit international, au règlement prévoyant deux Etats, Israël et la Palestine, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, à l’intérieur de frontières reconnues sur la base de celles d’avant 1967 ».
Insistant sur la nécessité d’engager des « négociations crédibles » pour le processus de paix au Proche-Orient, l’Assemblée générale de l’ONU a décidé de convoquer pour le mois de juin à New York une « conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question de la Palestine et la mise en œuvre de la solution des deux Etats ». Celle-ci sera coprésidée par la France et l’Arabie saoudite.
D’ici là, le texte appelle les parties à « agir de façon responsable » afin d’inverser « les tendances négatives, y compris toutes les mesures prises sur le terrain qui contreviennent au droit international ». Plus spécifiquement, l’Assemblée réclame une nouvelle fois que « les droits inaliénables du peuple palestinien, au premier rang desquels viennent le droit à l’autodétermination et le droit de créer un Etat indépendant, soient réalisés ». Se basant sur les récentes décisions de la Cour internationale de justice, elle demande également qu’Israël « mette fin à sa présence illicite dans le Territoire palestinien occupé dans les plus brefs délais » et cesse toute colonisation.