Ce qu’il faut savoir
En quelques heures, la trêve s’est encore fragilisée au Proche-Orient. Donald Trump a promis un « véritable enfer » au Hamas s’il ne relâchait pas tous les otages israéliens d’ici samedi. Le mouvement islamiste palestinien, qui accuse Israël de violer l’accord de cessez-le-feu, a menacé de reporter la prochaine libération. Avant de promettre, dans la soirée du lundi 10 février, que sa porte restait « ouverte » pour un nouvel échange d’otages et de prisonniers en fin de semaine. Suivez notre direct.
Les soldats israéliens prêts à intervenir de nouveau. L’armée israélienne a reçu l’ordre du ministre de la Défense, Israël Katz, de se tenir prête « à tous les scénarios ». Elle va d’ores et déjà « renforcer fortement la zone » autour de la bande de Gaza.
Donald Trump met en garde l’Egypte et la Jordanie. Dans sa déclaration à la presse, lundi soir, le président américain a aussi déclaré qu’il allait « peut-être » arrêter les aides à l’Egypte et à la Jordanie si elles n’accueillent pas les Palestiniens de Gaza, ce que les deux pays refusent à ce stade.
Soixante-treize otages sont toujours retenus à Gaza. Parmi eux, au moins 34 sont morts, selon l’armée israélienne. Depuis le début de la trêve, 16 otages israéliens ont été libérés, en plus de cinq Thaïlandais (hors accord), en échange de 765 prisonniers palestiniens. La première phase de l’accord de trêve, d’une durée de six semaines, prévoit en tout la remise à Israël de 33 otages, dont huit au moins sont décédés, contre 1 900 Palestiniens
