Au moins 29 Palestiniens ont été tués, mardi 9 juillet, dans une école du sud de la bande de Gaza, dans la quatrième frappe contre un établissement scolaire du territoire palestinien en quatre jours, attribuée par le Hamas à Israël. Ce bilan a été fourni à l’AFP par une source médicale à l’hôpital Nasser de Khan Younès ainsi que par le bureau de presse du Hamas, qui a dénoncé un « massacre terrible » avec « pour la plupart des enfants et des femmes ».
L’armée israélienne a dit avoir visé près de l’école « un terroriste de la branche armée du Hamas » ayant notamment pris part à l’attaque du 7 octobre et « vérifier les informations selon lesquelles des civils ont été touchés ».
Accusant Israël d’une frappe « délibérée », Izzat al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, a appelé à « descendre dans la rue et sur les places pour des marches de la colère dénonçant les massacres et la guerre d’extermination ». Dans un communiqué, elle a ajouté « vérifier les informations selon lesquelles des civils ont été touchés près de l’école Al-Awda dans le sud de Khan Younès, qui se situe près de l’endroit de la frappe ».
Une autre école visée dimanche
« Nous étions assis à l’entrée de l’école (…) soudainement et sans avertissement, des roquettes ont été tirées sur le groupe. Ils ne faisaient pas partie de la résistance, n’étaient pas armés, c’était tous des civils », a témoigné auprès de l’AFP Mohammed Sukkar.
Avant cette frappe, trois écoles abritant des déplacés ont été touchées depuis samedi par des frappes israéliennes qui avaient fait au moins 20 morts. Dans la nuit de lundi à mardi, l’armée israélienne a annoncé avoir visé des « terroristes » utilisant « les structures d’une école dans la zone de Nousseirat ».
Dimanche, le Hamas a annoncé que quatre personnes avaient été tuées dans une autre école abritant des déplacés, gérée par le Patriarcat latin à Gaza-ville. « Un autre jour. Un autre mois. Une autre école ciblée », a écrit dimanche sur X Philippe Lazzarini, chef de l’UNRWA.