Gueckédou- Pluies diluviennes : Une femme enceinte et un jeune homme sortis de justesse des décombres

Gueckédou, 03 sept (AGP)-Dans la commune urbaine de Gueckédou, en Guinée Forestière, deux jeunes ont échappé à la mort après l’effondrement de leur maison dans la nuit du mardi, 31 août au mercredi, 01 septembre, suite à des pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville.
L’incident est intervenu à Farako, moins de 48 heures après les premières inondations dans ce quartier.

Sény Kolié, une dame enceinte et couturière de profession ainsi que deux de ses co-concessionnaires ont réussi à sortir des décombres de leur maison après que celle-ci ait été inondée tard la nuit. « Lorsque que mon frère et moi étions en train de faire sortir notre poste téléviseur, un côté du mur s’est subitement écroulé, » dit-elle, avant d’expliquer : « Nous nous sommes précipités dehors ; et quelques minutes, la maison s’est effondrée, » a-t-elle souligné, la voix chevrotante.
Impuissante devant l’ampleur des dégâts, la jeune dame affirme n’avoir aucun mal mais dit avoir tout perdu au cours de l’incident.

« C’est aux environs de 03 heures du matin que j’ai entendu un grand bruit qui a secoué le bâtiment entier, »
a confié à l’AGP, Faya Édouard Millimouno, un autre rescapé. « J’ai aussitôt sursauté du lit pour me sauver mais j’ai eu la difficulté de sortir car je me suis retrouvé coincé contre le mur après qu’une bonne partie de la maison s’était déjà écroulée, » a conclu le jeune électricien de 19 ans rencontré devant les décombres de sa maison. Il a enfin sollicité la reconstruction des différents ponts qui relient la ville en tenant désormais compte des règles architecturales.

A noter que la taille des canaux d’évacuation, qui longent la ville martyre de Gueckédou, empêchent l’écoulement normal de l’eau en cette période de saison de pluies.

Ces deux sinistrés, comme des centaines d’autres habitants des 25 quartiers de la ville, vivent actuellement à la belle étoile, tout en espérant une aide humanitaire.

Aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, mais les dégâts matériels sont lourds!