Au beau milieu d’une forêt protégée en Guinée (Afrique), Estelle Raballand emmène six jeunes chimpanzés en promenade avec leurs soigneurs. Tous sont des orphelins dont les parents ont été tués par des braconniers. Ils doivent donc réapprendre à être des animaux sauvages. « Certains bébés, quand ils arrivent, ne savent même pas monter aux arbres », explique-t-elle. Dans ce sanctuaire, Estelle leur sert de maman de substitution.
Un deuxième centre ouvert en Côte d’Ivoire
Estelle a décidé de consacrer sa vie aux chimpanzés. Elle a eu le déclic il y a trente ans, après avoir croisé l’un d’eux attaché et gardé comme animal de compagnie dans une maison. « Il m’a pris par le cou et il m’a fait un bisou de chimpanzé », se souvient-elle. La Française a fait une promesse à l’animal : lui rendre sa liberté. Une parole tenue après une phase de réadaptation indispensable. Aujourd’hui, elle dirige un centre de conservation pour chimpanzés en Guinée et en a ouvert un autre en Côte d’Ivoire.
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