Dubreka : une fillette de 9 ans violée et tuée dans son école

Dubreka : une fillette de 9 ans violée et tuée dans son école

17 octobre 2023 Non Par Doura

Dubréka, 17 Oct. (AGP)- Le corps d’une fillette âgée de 9 ans a été découvert, samedi 14 octobre 2023 dans l’enceinte de l’école élémentaire « Aboubacar Somparé », sise à Kagbélen plateau.

C’est dans les toilettes de cette école que le corps de la victime a été retrouvé, la corde autour du cou et gisant dans un bain de sang.

La victime Aissatou Tambassa  faisait la classe de 3ème Année à l’école élémentaire Aboubacar Somparé, un établissement public situé à Kagbélen plateau dans la commune urbaine de Dubréka.

De sources concordantes, c’est dans les toilettes de l’école quelques heures après le démarrage des cours le samedi passé, que son corps a été retrouvé, la corde autour de son cou et du sang qui s’écoulait au niveau de ses parties intimes. Les autorités administratives et éducatives se sont rendues sur les lieux pour s’enquérir de la situation.

Madame Camara Hassatou Diallo, la Directrice Préfectorale de l’Education (DPE) de Dubréka se dit  choquée de cet acte ignoble. Elle a lancé un appel pressant aux parents d’élèves à veiller autant que l’école sur les enfants tant à la maison que sur le chemin de l’école.

« Chacun a un rôle à jouer. Je prie de tout cœur que le coupable soit retrouvé pour que justice soit faite. Ce qui peut dissuader d’éventuels auteurs de pareils crimes sur une mineure », a souhaité la DPE de Dubréka.

A préciser, que le ou les présumés violeurs et tueurs de cette fillette de 9 ans, en cavale n’est toujours pas identifié.

Pour l’heure, le corps de la petite Aissatou Tambassa a été déposé à la morgue de l’hôpital Ignace Deen pour des fins d’autopsie et pour d’éventuelles enquêtes.

Le Préfet de Dubréka, Colonel Aboubacar Sidiki Traoré qui s’est rendu dans la famille mortuaire pour présenter les condoléances d’usage, promet que celui qui a assassiné cette fillette après l’avoir violée, sera démasqué.

Colonel Aboubacar Sidiki Traoré, a rappelé que ce qui est arrivé afflige tout être humain. Il a exprimé sa peine et celle du gouvernement.

Les parents d’élèves et populations qui étaient sur les lieux demandent à l’Etat, de trouver un moyen de sécuriser les écoles afin qu’un tel acte odieux sur mineure ne se reproduise plus.

AGP/17/10/023