Ce qu’il faut savoir
Donald Trump donne le ton. Lors de son premier discours pendant la cérémonie d’investiture, lundi 20 janvier, le président américain a annoncé qu’il allait « déclarer une urgence nationale à notre frontière Sud ». « Nous lancerons un processus pour renvoyer des millions et millions de criminels vers là d’où ils viennent », a-t-il ajouté. Suivez notre direct.
Joe Biden gracie cinq membres de sa famille. Quelques minutes avant de céder le pouvoir à Donald Trump, lundi, l’ancien président américain a accordé une grâce préventive à son frère James Biden, sa soeur Valerie Biden Owens, leurs conjoints respectifs, Sara Jones Biden et John Owens, ainsi qu’à son frère, Francis Biden. « Ma famille a été visée par des attaques et des menaces incessantes, motivées par le seul désir de m’atteindre – la pire sorte de politique partisane. Malheureusement, je n’ai aucune raison de penser que ces attaques vont s’arrêter », a justifié Joe Biden dans un communiqué.
Des patrons de la tech et des figures de l’extrême droite. Le parterre d’invités fait la part belle aux multimilliardaires de la tech. En plus de l’incontournable Elon Musk sont présents les patrons d’Amazon, Jeff Bezos, de Meta, Mark Zuckerberg, et d’Apple, Tim Cook. Dans les rangs politiques, la Première ministre d’extrême droite italienne, Giorgia Meloni, est présente, tout comme les Français Marion Maréchal et Eric Zemmour, le Britannique Nigel Farage ou encore l’un des dirigeants du parti allemand AfD, Tino Chrupalla.
Une cérémonie adaptée à la météo. Face aux températures glaciales attendues, la cérémonie d’investiture est retransmise dans le Capital One Arena, une salle en plein centre de Washington d’une capacité d’environ 20 000 places. Elle accueillera aussi le défilé traditionnellement organisé sur l’immense esplanade du Mall, auquel 7 500 participants étaient initialement annoncés. Donald Trump a promis d’y rejoindre le public après sa prestation de serment. Cette journée historique se terminera dans la soirée avec une habituelle série de bals. Trois prises de parole du nouveau président républicain y sont prévues.
Un dispositif de sécurité « plus solide » que d’habitude. Quelque 25 000 policiers et militaires mobilisés, 48 km de barrières érigées, des snipers sur les toits et des drones dans le ciel : le Secret Service, chargé de la protection des hautes personnalités, décrit « un plan de sécurité un peu plus solide » que pour les précédentes investitures, justifié par « un environnement plus menaçant ». Pendant sa campagne, Donald Trump a été visé par plusieurs tentatives d’assassinat, dont une en plein meeting, dans laquelle il a été blessé à l’oreille.