Ce qu’il faut savoir
L’horloge tourne. La pression de la communauté internationale s’accentue sur les putschistes qui ont pris le pouvoir au Niger. Le bloc ouest-africain, la Cédéao [Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest], s’est dit prêt à intervenir militairement et leur a posé un ultimatum qui doit expirer dimanche 6 août. Le ministère français des Affaires étrangères a affirmé appuyer « avec fermeté et détermination » ces efforts pour faire échouer la tentative de putsch. « Il en va de l’avenir du Niger et de la stabilité de toute la région ». Suivez la situation dans notre direct.
Le président nigérien Mohamed Bazoum mise sur la négociation. « Nous espérons toujours que la négociation l’emportera et qu’il n’y aura pas nécessairement une intervention militaire », a déclaré le président élu, séquestré depuis le putsch du 26 juillet, qui est en « très bonne santé ».
Le Quai d’Orsay estime qu’il faut prendre la menace d’intervention « très au sérieux ». Les putschistes nigériens « feraient bien de prendre la menace d’intervention militaire par une force régionale très au sérieux », a prévenu, samedi, sur franceinfo, Catherine Colonna, ministre française des Affaires étrangères.
Manifestations au Niger pour soutenir les putschistes. Elles ont eu lieu à travers tout le pays vendredi et samedi. Le drapeau nigérien, le drapeau russe et les portraits des auteurs du coup d’Etat étaient très visibles, selon la TV nationale et des journalistes locaux.
Francetvinfo.fr